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 Can we murder each other? (+) Mikami Izumi






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   Lun 17 Juil - 20:29

Can we murder each other?
Le 25 Juin, à 14h58

C'était pratique. Bien plus pratique avec le sabre qu'il avait réussi à subtiliser à ce pauvre idiot qui n'en connaissait pas la valeur. Oui, ce pauvre idiot dont le nom sifflait sur la langue à l'instar de son serpent empaillé ; Izumi. I-ssssu, mi. Ridicule. Plus que cela même, Nôei se reprochait presque de ne pas avoir été assez puissant pour asséner un coup fatal à cet étudiant fanfaron qu'il avait pris pour une créature surnaturelle. En l'ayant vu de bien plus près, clairement, Izumi n'avait rien de surnaturel. Il était banal, cruellement banal et insignifiant... mais aussi franchement utile. Le joueur vert était ravi de sa nouvelle arme, n'ayant pas perdu de temps pour la tester sur une jeune femme qui avait malheureusement croisé sa route. Avec ce sabre, Nôei semblait reprendre du poil de la bête, même si son ventre continuait de crier famine. Il avait eu l'illumination de tuer pour voler de la nourriture, mais cela ne s'était pas révélé aussi intéressant qu'il l'avait cru. Une simple bouteille de lait de croissance... C'était déjà mieux que rien, non ?
Néanmoins, le jeune homme n'avait pas décidé d'en rester là. Il avait commencé à prendre goût au jeu, seulement onze jours à la suite de son débarquement, mais il sentait déjà que cette île l'avait changé - et peut-être pas qu'en bien. Il n'avait pas envie d'être à la traîne, pas envie de mourir comme il pouvait en faire mourir certains. Non, Nôei était bien plus fort que ça, mais ce n'était pas une nouvelle. Après tout, il avait survécu à sa propre vie, cette catastrophe qu'il devait appeler le passé. Il ne s'en était pas trop mal sorti et il souhaitait prouver à sa famille qu'ils avaient eu raison de l'adopter. Nôei était un battant et il comptait bien le montrer à ses proches mais aussi le prouver aux yeux de cette société nébuleuse qui se contentait de tous les faire passer pour des rebus. Mais c'était elle, le véritable problème. C'était une société bien trop étriquée qui était à l'origine de tous les problèmes engendrés.
Mais bon, ce n'était pas ce à quoi pensait Nôei, ses pas traquant d'autres proies qu'il avait repéré quelques minutes plus tôt. Son sac rehaussé sur ses épaules, son sabre coincé dans sa ceinture, il était accroupis dans les buissons, son regard affûté comme il ne l'avait pas été depuis un moment - quelques jours. Deux personnes, un couple sans doute, qui gambadaient sans trop prendre garde à ce qui les entourait. Alors Nôei fit du bruit, pour les affoler. Il les vit échanger un regard avant de partir en courant dans un endroit où Nôei n'avait pas encore été. Il les suivit pour sortir sa sarbacane de sa poche et tirer une fléchette empoisonnée en plein sur le garçon qui s'effondra sur le pont. La fille pleurait, hurlait à la mort en suppliant Nôei qui avançait sans peur sur cette plateforme, presque un sourire sur les lèvres.
En quelques minutes, les deux colliers s'éteignirent pour de bon et le joueur vert s'attelait déjà à fouiller dans leurs sacs respectifs. Y trouverait-il de quoi se satisfaire ? Cependant, même la tête baissée, il continuait de faire attention au monde l'entourant et il entendit des pas qui approchaient. Aussitôt, il bondit sur ses jambes pour reprendre son sac et se caler derrière une porte entrouverte. Il était peut-être fort, mais il n'en demeurait pas moins humain et vulnérable comme les victimes qui gisaient sur le pont, gorges tranchées. Le sang goûtait, faisant bien trop de bruit au goût de Nôei qui risqua un oeil à travers la porte et comprit qu'il n'avait nul besoin de se mettre à l'abri. Il sortit donc, bras croisés sur sa poitrine, pour s'appuyer de l'autre côté de la porte et patienter que le nouvel arrivant le remarque. Un sourire se ficha sur ses lèvres, déjà amusé et prêt à prendre sa revanche.
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   Mer 19 Juil - 17:33


Les événements de ces derniers jours l’avaient laissé de charmante humeur. Il s’acclimatait à la vie sur l’île mieux qu’il ne l’aurait pensé. Son manque de valeur et de morale aidait certainement à cela. Il n’y avait pas meilleure chose que de se moquer du monde comme il le faisait, vivant au gré de ses envies. De sa folie. Sa dernière rencontre avec Keith avait su le satisfaire d’une façon toute particulière, lui apportant un regain d’énergie bien conséquent. Il adorait ce jeu ~ . Sans limites pour obscurcir son horizon, le monde devait indéniablement plus intéressant. Plus vaste. Mais certainement pas plus beau. Les couleurs pouvaient s’amonceler par centaines sur son plateau de jeu, il n’y gardait qu’un œil indifférent. Ce n’était pas ce qu’il désirait. L’esthétique qu’il suivait se passer allégrement de figuration ; tout ne résidait que dans l’action. Les actes, seuls, avaient une importance à ses yeux. Du haut de ses dix-neuf années, Izumi se révélait être d’un caractère particulièrement étrange. Particulièrement stupide. Il s’en moquait cependant. De l’intelligence à la stupidité, il n’y avait qu’une mince barrière. L’avis des autres sur sa personnalité, tristement, ne l’atteignait pas.
Son excursion de l’île continuait toujours aussi activement qu’il l’avait commencé. Il était incapable de tenir en place plus de quelques heures, ce dû à son tempérament qui touchait presque à l’hyperactivité. S’ennuyer, pour lui, était certainement la pire des punitions. Il voulait en voir davantage, toujours plus. Sa curiosité prenait des penchants quasiment boulimiques. Insatiables. Rien ne semblait vouloir lui suffire. Le Japonais n’avait pas peur de croiser d’autres joueurs, au contraire. Les interactions avec les autres semblaient être pour lui une bénédiction dont il tirait une grande satisfaction. Il fallait voir tout ce qu’il avait pu accomplir jusque là. Toutes ses rencontres avaient été satisfaisantes.
Enfin presque toutes.

Izumi n’avait pas encore véritablement visités les côtes de l’île depuis son arrivée. Certainement s’y serait-il attardé quelques temps si sa toute première rencontre ne l’avait pas retranché un peu plus dans les terres, là où le danger devenait moindre. Il n’avait pas regretté cela. Le jeune homme aux –fausses ?- allures de biche lui avait donné des informations non négligeables, il était plutôt parti avec quelques avantages. Mais, irrépressiblement, la côte l’attirait. Il voulait revoir les abords de cette mer par laquelle il était arrivé, cette mer qui le séparait de ce qui avait été sa vie « là bas », de ce qu’elle aurait pu être. Pour cela non plus, il ne regrettait rien. Cela faisait depuis longtemps qu’il s’était résigné à son sort : celui de naître, vivre, puis mourir. Un chemin déjà tracé sur lequel absolument tous les êtres étaient amenés à marcher.
Alors qu’il sortait enfin des terres, il aperçut un petit hameau, à mi-chemin entre la forêt et la berge qu’il pouvait distinguer derrière. Les quelques barques et filets qui avaient été abandonnés devant les habitations lui indiqua le type d’activité qu’il avait pu y avoir. Il fronça les sourcils. En s’approchant un peu plus, il venait à remarquer quelques tâches sur le sol à l’aspect peu habituel. Oh. Ses yeux sombres se levèrent doucement devant lui pour se poster sur le pont qui lui faisait face. Deux silhouettes y étaient avachies, totalement inertes. Le sang noir s’écoulait encore sur le plancher de bois, faisant grossir la mare dans laquelle ils baignaient. Il plissa le nez, écœuré par la forte odeur de fer qui parvenait jusqu’à ses narines. Si son toucher était défaillant, tous les autres sens s’étaient affinés. Les effluves marines combinées à ces puissants relents métallisés lui donnaient presque mal au crâne. Le Japonais tenta cependant de reprendre ses esprits, observant autour de lui. Il y avait de fortes chances pour que le tueur de ce duo –plus communément, appelé « joueur » sur cette île- se trouvait encore dans le coin. A défaut d’être prudent, Izumi était curieux. Il se demandait bien quelle sorte de personnage pouvait bien se trouver après un meurtre si sanglant. Car niveau raffinement, cela allait sans dire que l’on pouvait mieux faire. Il n’eut pas le temps de se plonger davantage dans ses pensées que la porte d’un cabanon s’ouvrit juste sous ses yeux. La personne qui en sortit avec nonchalance pour venir s’adosser contre le bois vermoulu le regardait avec un sourire qu’il mourrait d’envie d’effacer. Tiens. Le hasard –destin, ou peut-être plus fatalité ?- semblait se montrer ironique, aujourd’hui. De tous les joueurs qui peuplaient l’île, il y en avait un qu’il ne pouvait absolument pas voir en peinture. Et, évidemment, il fallait bien qu’il tombe dessus. Un rictus lui vint aux lèvres, dévoilant dans une crispation ses extensions dentaires. Il se tourna complètement vers lui, le fixant de ses yeux noirs. « Je constate qu’on fait mumuse avec son nouveau joujou ~ » grinça-t-il avec ironie, faisant référence à leur dernière rencontre. Il le méprisait, plus que n’importe qui. Depuis son arrivée, et tout le temps où il avait conservé cette arme, il ne l’avait utilisé contre personne. Et Dieu seul savait qu’il en avait eu l’opportunité. Mais l’idée de tuer pour tuer ne lui procurait aucun plaisir. Il n’y avait pas d’intérêt, si ce n’était que suivre bêtement les commandements de l’île. Commandements que semblait suivre comme un chien fou ce misérable personnage.
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   Dim 30 Juil - 11:41

Can we murder each other?
Le 25 Juin, à 14h58

Nôei avait trouvé une bonne distraction et, surtout, une bonne raison de se mettre à jouer le jeu. La faim lui faisait tourner l'esprit, tout comme la possession de ce sabre. L'occasion avait été inespérée et il n'en revenait toujours pas. Il songeait que, peut-être, la chance commençait à lui sourire et il avait choisi de s'en saisir afin de ne pas la voir s'échapper. Tout au long de son enfance, il n'avait fait qu'être un nom sur une foutue liste et son pire cauchemar était de terminer de cette manière une fois de plus. Non, il avait décidé de ne pas être inscrit sur cette nouvelle liste mais plutôt de se battre et de survivre pour prouver à tout le monde qui il était vraiment. Un tueur ? Non. Un survivant. Il était habitué à donner de ses poings pour se faire respecter alors bon, sur cette île la méthode ne différait que peu. Il pensait se rendre compte de la valeur de la vie, mais seulement de la sienne - et peut-être de celle d'Elian. Elian... Il ignorait encore comment il se comporterait si le destin faisait qu'ils seraient les deux seuls survivants à se tenir face à face. Néanmoins, la question ne se posait pas encore ; il y avait d'autres cibles à éliminer dont l'écervelé qui était à quelques pas.

« Merci de me l'avoir donné l'autre jour, ce sabre a complètement changé ma vie », dit-il en s'approchant de son interlocuteur.

Le joueur vert n'était pas idiot et sentait parfaitement l'animosité qui émanait de cette conversation. Izumi le détestait, cela se voyait à des kilomètres à la ronde, mais plus Nôei était détesté, plus il devenait détestable. C'était une manière bien à lui de faire comprendre aux autres qu'il pouvait jouer au plus con et gagner. Il avait agi plusieurs fois ainsi, déplacé de familles d'accueil en familles d'accueil, rebelle et insouciant de ses actes. Aujourd'hui, sur cette île, ne s'étant pas encore frotté à quelqu'un de plus puissant que lui, il imaginait déjà pouvoir rentrer chez lui sans trop de problèmes. Izumi n'était qu'un nom de plus qu'il désirait ardemment voir apparaître sur la liste des étudiants morts au cours de ce jeu macabre.
Un sourire malsain barrait toujours son visage tandis qu'il était désormais en face de son adversaire, plus grand que lui de quelques centimètres. Grâce à la lueur du jour, à l'inverse de leur rencontre dans l'église, Nôei pouvait bien mieux voir le visage et les expressions du garçon plus jeune. Il possédait bien plus de piercings qu'il n'avait cru en apercevoir l'autre jour et ses cheveux déteignaient déjà de leur décoloration blanche. Bon, là-dessus, ses propres cheveux blonds ne ressemblaient plus qu'à un tas de paille au sommet de sa tête alors bon...

« Tu as l'air de te porter comme un charme, reprit Nôei en s'agenouillant près de ses victimes pour essuyer son arme sur un bout de tee-shirt pas encore imbibé de sang. Comment va ton serpent ? »

Il eut un léger rire moqueur avant que son regard ne soit attiré par un objet tombé du sac de l'une de ses victimes. Il fouilla et s'en saisit, lisant quelque chose comme "kit aspivenin" sur l'étiquette. Haussant les épaules, il enfouit l'objet dans son propre sac avant de se redresser et de pointer son sabre en direction de son camarade. Il venait de faire deux victimes, pourquoi pas une troisième ?

« A ton tour, maintenant », lâcha-t-il.

D'un coup rapide, la lame passa au-dessus de la tête d'Izumi pour venir se planter entre ses deux pieds, les deux mains de Nôei accrochées sur la poignée du sabre. La rage dans le regard du joueur vert rejoignit les yeux de sa proie tandis que ses cheveux s'étalaient autour de son visage. Assez vite, il retira l'arme du sol pour décocher un puissant coup de poing dans le ventre de son interlocuteur, le faisant tituber entre les planches relativement peu stables de l'endroit. Il ne le laisserait pas s'échapper, peu lui importait s'il devait lui courir après pour lui trancher la tête ou n'importe quel autre membre. Jamais deux sans trois, n'est-ce pas ? C'est le dicton.
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   Dim 6 Aoû - 15:53


Il souriait. Cruellement. Ses yeux sombres, eux, ne reflétaient rien de plus qu’un dégoût sans nom. Il se pensait totalement indifférent à l’espèce humaine, nihiliste à souhait. Il réalisait cependant une chose qui n’était pas des moindres ; certains, à l’instar de cet individu, l’exaspérait. Pire. Il le méprisait. Et ce d’une toute autre façon qu’il n’avait pu le faire pour quelques rares personnes. Dans sa tête, à plusieurs reprises déjà, il avait souhaité rayer son existence. En portant atteinte à Rero, la seule chose qu’il aimait plus que tout, il s’était hissé à la tête de sa liste noire qui ne comptait que bien peu de noms. Mauvaise idée, plus que tout dangereuse. Izumi avait beau être « particulier », il n’en était pas moins inoffensif. Son absence totale de limites –de peur- le poussait parfois là où peu de gens pouvaient se rendre. Et ce sans parler de son instabilité.
Son sourire crispé s’intensifia un peu plus à ses paroles, alors qu’il le détaillait longuement. Oh. Essayait-il de le narguer ? S’il pouvait savoir à quel point ce genre de choses lui passaient par dessus la tête. Le Japonais n’avait jamais eu besoin de cette arme, si ce n’était que pour effrayer les minables dans son genre. « J’imagine bien, étant donné que tu ne dois ta survie qu’à ce genre de chose ~ » Est-ce qu’il le provoquait ? Oui, clairement. Il n’était cependant pas le premier à avoir commencé ce petit jeu. Il se demandait bien ce qui pouvait motiver un abrutit dans son genre à se comporter de cette manière. Quel intérêt avait-il à le chercher une nouvelle fois ? Se prenait-il pour un être à part ? Allez savoir. Il n’avait cependant pas fait le meilleur choix en s’en prenant à lui. Car c’était ce qu’il cherchait à faire. Izumi le regarda sans un mot alors qu’il s’approchait de lui, arme en main. Il ne recula pas. Au contraire. Impassible, faible sourire aux lèvres, il maintenait son regard fixé sur l’autre étudiant qui prenait un malin plaisir à fanfaronner avec son arme, nettoyant la lame imbibée de sang. « Surpris, peut-être ? Contrairement à certains, je n’ai pas le moindre problème avec la vie sur l’île » C’était bien le cas de le dire. Il menait sa vie à sa façon, absolument comme il l’entendait. Il ne tremblait pas. Ne survivait pas. Peut-être n’existait-il pas réellement. Mais dans tous les cas, il n’avait aucun soucis majeur à mener ses petites affaires. L’étudiant n’avait pas versé la moindre goutte de sang. Loin d’être pacifique, il n’en était pas pour autant belliqueux. Pourquoi aurait-il dû se plier aux règles lorsqu’il ne jouait que selon les siennes ? Il avait toujours vécut en décalé du système : cela ne datait pas d’hier et était toujours valable aujourd’hui. A la question ironique du jeune homme, un rictus tordit ses lèvres pour dévoiler ses extensions dentaires. Il n’y avait pas à dire, il le détestait foncièrement. « Du moment qu’il se trouve à l’abri de tous les crétins qui peuplent l’île, il se porte à merveille » commenta-t-il sans omettre un ton particulièrement méprisant qui se voulait répondre à son rire moqueur. Il ne savait même pas pourquoi il perdait son temps à lui répondre. Mais Izumi fonctionnait de la sorte. Il était faible face à la provocation. Tout comme il excellait dans ce domaine.
Dans un geste instinctif, il se recula à temps pour esquiver la trajectoire de la lame qui vint frôler le haut de sa tête avant de venir se loger entre ses deux pieds. Malgré lui, une expression exaltée passa sur son visage. Ainsi donc, la plaisanterie était poussée davantage ? Son vis-à-vis ne manquait pas de culot. Mais savait-il simplement à qui il avait à faire ? Izumi était certainement un joueur différent de ceux qu’il avait pu croiser jusqu’ici. Les coups partirent à nouveau. Coups qu’il ne put esquiver totalement. Touché au ventre, il tituba de quelques pas sous la violence de l’impact. Cependant, loin de sentir une quelconque douleur, il se redressa immédiatement, petit sourire satisfait aux lèvres. Son adversaire allait apprendre à ses dépend qu’il était à placer dans une case particulière. « Il faudra être plus sérieux que cela pour me faire la peau ~ » lança-t-il d’une voix claire avant de s’approcher rapidement de lui, évitant de justesse le trajet de la lame. Sans arme, il était désavantagé. Mais. La portée du sabre avait ses propres limites et bouger avec celui-ci était moins aisé que de le faire désarmé. Lui gagnait en agilité et en rapidité, points qui étaient d’ordinaire à son avantage. Sans parler de son insensibilité et son absence totale de retenue. Il lui décrocha un coup dans les jambes pour lui faire perdre l’équilibre et le poussa vers l’arrière pour le faire tomber. Izumi resta un instant figé devant lui à le regarder, un sourire moqueur illuminant son visage. Quelque chose lui soufflait qu’il allait pouvoir s’amuser. Combat –à mort ou non- cela ne restait qu’un simple jeu.
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   Mer 9 Aoû - 19:52

Can we murder each other?
Le 25 Juin, à 14h58

Il ne savait pas pourquoi, mais cet homme l'agaçait au plus haut point. Nôei avait l'impression de le sentir supérieur aux autres dans sa simple façon d'être, d'imaginer qu'il était sans doute immortel, ou intouchable. Mais ce n'était pas vrai. Izumi était tout aussi humain et capable de mourir que n'importe lequel des étudiants qui peuplaient cette foutue île. Il n'y avait aucune force supérieure qui permettait à l'un ou à l'autre de ne pas ressentir la douleur, de ne pas ressentir la peur et l'effroi que procurait ce jeu grandeur nature. Même s'il ne le montrait pas, le joueur vert était sous l'emprise de cette terreur qui grandissait en parallèle avec ses désirs de s'en sortir, de quitter cet endroit perdu. C'était cela qui le faisait courir jour après jour pour sa survie. Non pas la maudite arme qu'il avait réussi à subtiliser à son interlocuteur - mais il devait bien avouer que cela aidait à se sentir plus fort. Izumi avait faux, sur toute la ligne, mais Nôei savait que c'était inutile de discuter avec une personne aussi bornée et entêtée que lui. Ou même, une personne perchée. Parce que c'était ça, Izumi était perché, vivait dans son petit monde en croyant qu'il n'y avait que le sien qui tournait.
A la place, le japonais se décida de fouiller ses victimes tout en provoquant le garçon qui se tenait à quelques pas de là. Il l'attaquait verbalement sur son serpent ridicule qu'il avait bien envie de trancher pour de bon cette fois-ci. A l'entente de l'injure indirecte prononcée par Izumi, Nôei ne put s'empêcher de lâcher un petit rire amusé. Si le garçon en face de lui répondait aussi bien à la provocation, l'étudiant vert savait qu'il était au moins réceptif à cela. Néanmoins, il ne comptait pas en rester qu'aux propos, car l'adrénaline commençait déjà à redescendre dans son organisme et il trouvait cela bien dommage. Les deux cadavres à ses pieds ne lui suffisant apparemment pas, Nôei ne mit que peu de temps avant de pointer son arme en direction du décoloré. Ni une ni deux, les premiers coups partirent et ce fut d'un coup de poing que Nôei parvint à destabiliser quelques secondes son adversaire qui ne manqua pas de fanfaronner de nouveau.
Plus qu'énervé de ce comportement puéril, le blond reprit le sabre pour faire siffler l'arme dans les airs, mais il ne toucha pas sa cible. A l'inverse, ce fut Izumi qui l'atteignit et le fit reculer. Nôei s'entrava presque dans les planches de bois, mais ses mains rattrapèrent sa chute.

« Tu vas me le payer », grogna-t-il entre ses dents.

Son regard s'assombrit quand il le planta dans la direction de son adversaire qui continuait de sourire, apparemment fier d'avoir réussi son coup. Rassemblant toute sa force et sa haine envers Izumi, Nôei se jeta sur lui à mains nues, saisissant son cou et le forçant à ployer en bloquant l'oxygène dans son corps. Il le laissa suffoquer quelques secondes avant de lui asséner un nouveau coup dans l'estomac, juste afin de lui permettre de reprendre le sabre. Le joueur vert voyait rouge et au-delà de vouloir commettre un meurtre pour survivre, il souhaitait juste le tuer pour ne plus jamais avoir affaire avec cette personne insupportable.
Avant d'arriver sur l'île, le japonais faisait de la boxe depuis plusieurs années. Cette discipline lui avait toujours permis de se recentrer, de concentrer sa force et de se défouler contre des cibles plutôt consentantes. Pour lui, c'était un véritable atout et il comptait bien s'en servir pour prouver à tout le monde qu'il méritait sa place dans ce monde chaotique. Ayant donc retrouvé le sabre, Nôei tâcha d'être suffisamment rapide pour que la lame vienne entailler la cuisse droite de son adversaire. Aussitôt il bondit en arrière pour ne pas se faire avoir une seconde fois par Izumi.

« Tu te prends pour qui avec ton air supérieur ? Tu vas mourir, comme tout le monde ici sauf moi, car tu n'es rien. »

Cela faisait bien longtemps que des paroles aussi dures n'étaient pas sorties de la bouche de Nôei. Il se revoyait des années plus tôt en train d'intimider les petits nouveaux qui débarquaient dans l'établissement. Sauf que là, ils étaient plus âgés, moins idiots et sûrement plus forts.
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   Sam 19 Aoû - 22:58


Quelle joie de la voir basculer si maladroitement ~ ! « Un point pour moi » pensa-t-il ironiquement avec un sourire espiègle aux lèvres. Izumi pouvait devenir mesquin, lorsqu’il le voulait. Et ce n’était généralement pas beau à voir. Il savait se montrer encore plus insupportable qu’il ne l’était déjà. Mais comment résister ? Lui qui n’était effleuré que par bien peu de sensations se sentait trembler d’excitation lorsqu’un soubresaut de haine  se faisait ressentir en lui. Comme quoi, il vivait encore. Toujours. Pas réellement de la meilleure manière, ni certainement comme il l’aurait dû, mais il se tenait toujours sur ses deux pieds, souriant effrontément à la lame qui se balançait au bras de l’autre étudiant. Il n’avait pas peur. Pas le moins du monde. Et c’était peut-être une erreur. Comme cela pouvait être un avantage. Izumi avait beau avoir le goût du risque ; il était tout bonnement incapable de le mesurer. Ne sentant pas la chaleur de la flamme, comment aurait-il pu envisager, une seconde seulement, qu’il aurait pu s’y brûler les doigts ? Il fonctionnait à sa façon : décalée. Seule subsistait l’excitation de jouer un jeu un peu plus concret que ceux auxquels il avait pu se livrer jusqu’ici.
La vision du regard assassin de son vis-à-vis ne fit que redoubler sa moue mi-rieuse, mi-dédaigneuse. C’était exactement le genre de regard qui faisait naître un semblant d’émotions dans son corps engourdi. Chose curieuse, il venait presque apprécier le fait de se faire haïr. Allez savoir pourquoi. Peut-être était-il une abomination, comme lui avait un jour hurlé une voix bien disgracieuse. Vérité ou non, cela ne l’atteignait pas le moins du monde. Il était ce qu’il était, tout bêtement. Izumi ne s’attendait cependant pas à ce que l’autre étudiant rapplique à mains nues. Pris de cours, il ne parvint pas à éviter à temps le coup qu’il lui porta. Dans un sourire crispé, il grinça des dents. Il l’avait bien eu, pour une fois. Le Japonais se contrefichait des coups de par le fait qu’il ne les ressentait pas réellement, mais viser un point sensible dès le départ lui était fatal. Il tenta de se débattre maladroitement, sentant que l’air commencer à lui manquer. Et le coup qu’il lui porta à l’estomac ne l’aida en rien à la récupérer. Pour le coup, Izumi souriait nettement moins. Lui qui s’était attendu à quelque chose de divertissant finissait par en payer le prix. Et le prix fort. Lorsque l’autre le relâcha, il put reprendre son souffle plus ou moins correctement. L’entaille qu’il reçut à la cuisse ne lui décrocha cependant aucune réaction. Et il n’eut pas le plaisir de renchérir une nouvelle fois que son opposant se recula vivement. Lui non plus, ne perdait rien pour attendre. Ses remarques le firent légèrement rire, une fois que sa respiration le lui permit. « Son air supérieur » ? C’était de la sorte qu’il voyait les choses ? Intéressant ~ ... Izumi ne se considérait pas comme supérieur, simplement différent. Un peu plus audacieux, un peu moins fébrile. Un peu plus...fou. Oui, fou, c’était le mot. Il avait ce grain de folie qui manquait cruellement à tant de gens. « Moi, me donner un air supérieur ? Tu ferais pas erreur sur la personne, monsieur je-suis-en-proie-à-mes-délires-mégalomaniaques ? » lança-t-il d’une voix claire qui perça l’air. Pour le coup, l’autre ne manquait clairement pas de toupet. Mais c’était ce qui rendait cet abruti intéressant, par dessus le marché. Il se massa la gorge avec un air ironique. Visiblement, l’autre étudiant avait une estime de lui-même qui atteignait un pic particulièrement élevé. C’était presque beau, tant de confiance en soi. Izumi haussa les épaules avec flegme, provocateur. « Je sais bien que je vais mourir ici. Et tu devrais aussi te mettre ça dans le crâne » Oui, il avait plutôt intérêt à se faire à cette idée. Il y aurait des gagnant. Mais l’autre joueur n’en ferait pas partie. Car il n’avait absolument pas la prestance d’un gagnant. Loin de là. Juste d’un mauvais perdant. Et cela ne faisait que redoubler l’envie de le voir perdre ses moyens. Pourquoi ne pas le provoquer davantage ? Le sang commençait déjà à se répandre le long de sa jambe, mais il l’ignora. « Tu veux que je te dises franchement ? Tu n’es rien de plus qu’un pion parmi tous les autres ; un misérable humain qui finira bien par mourir d’une façon tout aussi misérable que les autres –si ce n’est plus- ~ » Il sourit un peu plus, dévoilant ses canines. Oh oui. Cela ne serait pas de sa main, mais cet homme se ferait lamentablement tuer, ici-même.
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   Dim 10 Sep - 15:53

Can we murder each other?
Le 25 Juin, à 14h58

« Tu es complètement taré, pauvre garçon. »

Parce que ce fut à ce moment-là, en se tenant face à lui, que le joueur vert songea qu'ils ne connaissaient pas réellement l'identité l'un de l'autre. Pour autant, ils se détestaient, se haïssaient même et l'un comme l'autre souhaitait voir son interlocuteur pourrir six pieds sous terre. Est-ce que c'était logique ? Y avait-il encore une quelconque logique sur cette île illogique ? Lui connaissait le prénom de son vis-à-vis, mais l'autre ne savait pas le sien et il ne lui ferait pas le plaisir de le lui déclarer. Ce n'était pas la peine de s'encombrer de si petits détails quand ces mêmes détails finiraient par ployer le genoux et voir leur tête tranchée par leur propre sabre.
Leur bataille aurait pu cesser à cet instant, vraiment, car Nôei était toujours humain et son souffle commençait à se faire cours. Après tout, il avait tué ce couple dont les planches de bois s'imprégnaient encore de leur sang quelques minutes plus tôt. Aussi, il savait qu'il ne devait pas traîner trop longtemps dans le coin, l'organisation viendrait d'ici peu pour rapatrier les corps (ou ce qu'il en restait) et déclarerait cette zone comme interdite sous peine de voir son collier exploser. Alors oui, la bataille aurait pu cesser en ce point... Sauf qu'Izumi continuait de le provoquer éhontément et Nôei était dans l'incapacité mentale de ne pas s'emballer et répliquer en conséquence.
Son poing se serra autour du manche de son arme tandis qu'il revenait d'un pas décidé dans la direction de son adversaire qui semblait se réjouir de cette situation. Mais d'où venait-il ? Il ne paraissait pas ressentir la douleur... Où se cachait son maudit serpent mort ? Un fin sourire sadique se traça sur les lèvres de Nôei quand il repensa à cette première rencontre dans l'église. Il avait trouvé son point faible avec une telle aisance qu'il souhaitait recommencer pour tâcher de voir si c'était bel et bien la vérité.

« Oui, je crèverais, mais pas sur cette île. C'est une nouvelle chance, un nouveau tremplin dans ma vie qui me permettra d'être meilleur et plus fort une fois de retour sur la terre ferme », se vanta-t-il en pointant de nouveau la lame du sabre dans la direction d'Izumi.

Du plus vite qu'il le put, il chargea sur lui, attrapant un pan de son tee-shirt pour le tirer jusqu'à lui et le renverser, dos contre les planches de bois sur lesquels ils s'activaient. Celles-ci, d'ailleurs, semblaient de moins en moins solides. Nôei plaça le sabre sous la gorge d'Izumi, leurs regards se pénétrant l'un l'autre sans qu'aucun ne le relâche. Sous un autre contexte, Izumi aurait pu plaire à Nôei, il aurait clairement pu aller le voir et le draguer pour lui proposer de passer une nuit dans son lit. Il était plutôt charmant, mais ce visage lui était aujourd'hui insupportable.
D'un geste rapide, il fit glisser la lame sur le cou de son adversaire, l'entaillant très légèrement, mais juste assez pour qu'un fin filet rouge dégouline.

« Je perds mon temps avec toi », abandonna Nôei en plantant l'arme juste à quelques centimètres du visage d'Izumi avant de se redresser et de retrouver son sac.

A quoi bon s'échiner ? Il n'en viendrait pas à bout ce jour-là, alors cela ne servait à rien de demeurer dans cette zone qui finirait par les faire exploser tous les deux. Il devait rassembler ses affaires, ramasser son sabre et quitter cet endroit pour ne pas y revenir avant un bon moment. Mais ils se reverraient, ils se reverraient plus tard dans le jeu car le joueur vert se doutait pertinemment que le serpent face à lui possédait plus d'un vice dans son esprit pour ne pas mourir si vite.
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   Lun 11 Sep - 22:46


S’il était taré ? Cette affirmation semblait tomber comme un cheveux sur la soupe. Il avait souvent entendu cela, mais ne comprenait pas bien où tous ces gens cherchaient à en venir. En quoi l’était-il ? Il ne parvenait pas à saisir la chose. Il était différent, en était fier. Il s’était résolu à ne pas rester tel qu’elle l’avait fait, tel qu’il était né. De toute manière, il avait ses propres particularités, sa propre sensibilité. Sensibilité qui détonnait de par son absence. Mais qu’en savait-il après tout ? Sous certains points de vue, son opposant était peut-être même plus « taré » que lui, à brandir et fanfaronner avec son sabre dans tous les sens. Un sourire cruel étira ses lèvres malmenées. Si lui avait un problème, il était plus qu’évident que c’était aussi le cas pour l’autre étudiant. Ne sachant pas comment interpréter ses dires, Izumi se borna à afficher son éternelle expression amusée. « Je vais le prendre pour un compliment ~ » siffla-t-il alors qu’il lui rendait son regard, se demandant bien ce à quoi il pouvait penser, à le fixer de la sorte
Il était plus qu’heureux de voir que l’autre cédait à ses provocations. C’était tout ce qui l’importait. Une part de lui-même, si ce n’était pas son être dans sa plus grande totalité, adorait se faire détester. C’était même plus fort et plus profond que cela : plus que le simple fait « d’adorer », cela tenait vraisemblablement à la plénitude. Le Japonais n’existait que pour cette cause. Provoquer, attiser haine et mépris. Il se complaisait à les voir sombrer dans de si charmants sentiments, réduisant leurs pensées à néant. Il avait toujours fonctionné de cette manière. Avec les autres, sa propre mère, le monde entier. Il souriait ironiquement aux remarques acerbes, crachait son venin avec la plus fine de toutes les dextérités. C’était pour lui un véritable plaisir, son terrain de jeu. Il maniait la provocation avec art et maîtrise. Il ne vivait presque que par elle. Et l’autre étudiant était un adversaire remarquable, qui répondait bien plaisamment à ce qu’il lançait. Il le détestait sans retenue, mourrait de l’écorcher vif avec ses propres ongles, mais au moins il s’amusait, avec lui. Chose qui n’était pas donné à tout le monde, malheureusement.
A ses paroles, il laissa échapper un rire clair, ne cachant même pas son amusement qui devenait de plus en plus conséquent. Ce type ne manquait vraiment pas d’air ! A croire qu’il se prenait pour une sorte de surhomme, lui qui était pourtant un mortel comme les autres. Comme eux tous. « Redescend sur terre, oui ! » ricana-t-il mesquinement alors qu’il fixait la lame pointée vers lui sans broncher. Il continuait d’ailleurs toujours de rire lorsque l’autre se jeta sur lui pour le faire basculer sur les planches de bois. Il se sentit tomber de tout son poids sans ressentir la moindre douleur –quelle curieuse sensation ! Izumi continua de fixer l’étudiant, sourire moqueur aux lèvres. Il retenait pourtant son souffle alors que le sabre se trouvait juste sous son menton, venant se loger tout contre la peau tatouée de sa gorge. Tous deux se toisaient mutuellement du regard, comme attendant un geste de la part de l’autre. Le Japonais pensa, une fraction de seconde, que dans d’autres circonstances, s’ils n’avaient pas si mal commencé leur première rencontre, la situation aurait pu être différent. Mais cela n’avait pas d’importance. Il attendait simplement de sentir la brûlure de l’acier contre sa gorge, le sang chaud se répandre sur son torse encré. Mais cela n’arriva pas. La pression quitta subitement son corps alors que l’autre retirait sa lame, le coupant bien superficiellement. Et dire qu’il n’avait même pas senti la moindre chose ... Il ferma cependant les yeux, surpris, lorsqu’il vint abattre le sabre à quelques centimètres de son visage, se plantant dans le bois vermoulu. Il battit plusieurs fois des cils, recouvrant peu à peu ses sens, puis le regarda sans vraiment comprendre. Quoi ? Il ne le tuait pas ? Il laissa échapper un soufflement, presque déçu. « Si tu le dis » lança-t-il en haussant les épaules, plus contrarié qu’il ne l’aurait pensé. A croire qu’il n’attendait que de se faire trancher en deux par cette lame qui, quelques temps, fut pourtant sienne. Quelle ironie du sort. « Tâche de rester en vie jusqu’à la prochaine fois » Il souriait, méchamment. La prochaine fois, il ne laisserait pas les choses se terminer de la sorte, le laissant sur sa faim. Il voulait en voir tellement plus...
Izumi regarda l’étudiant rassembler ses affaires puis reprendre sa route comme si de rien n’était. Il savait que lui aussi devait en faire de même. Restait encore à se motiver. Très franchement, il n’avait plus très envie de bouger... Son regard se posa sur sa jambe ensanglantée. Il claqua la langue, agacé. Et il fallait encore s’occuper de ça...s’il n’oubliait pas entre temps : cela lui arrivait plus souvent qu’il ne l’aurait cru. Ramassant son sac qu’il avait jeté non loin de lui dans la confrontation, il inspecta le contenu pour voir si Rero s’y trouvait toujours. Bien. Et maintenant, il ne restait plus qu’à repartir, attendre la prochaine rencontre.
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Can we murder each other? (+) Mikami Izumi

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