Baek Jin Hwan
Âge : 18 ans
Vague : Classe originelle
Amour : Peut-être en progression
Nombre de victimes : 6
Coupons : 0
Contenu du sac : ▬ Calepin à dessin presque neuf
▬ Calepin à dessin complet
▬ Matériel à dessin (crayons, fusains, gomme, craies, bâtonnets de graphite et estompe en papier)
▬ Portable et son chargeur
▬ Un iPod
▬ Tenue de rechange
▬ Cape de pluie
▬ Duvet de voyage
▬ Médaille d'or de natation
▬ Gourmette en or
▬ Bracelet en perles colorées
▬ Veste de camouflage
▬ Trousse de toilette (gel douche 1/4, brosse à dent, peigne, un tube de dentifrice)
▬ Petite trousse de secours (désinfectant 1/2, 1 bande, 1 compresses, 5 pansements, déodorant)
▬ Ecstasy (10)
▬ Deux à trois bouteilles d'eau (1L5)
▬ Une carte de l'île avec ses zones
▬ Une boussole
▬ Une lampe torche (avec 2 lot de piles : 50% | 100%)
▬ Un mousquet (pistolet) + deux munitions
▬ Cran d'arrêt Avatar : Bang Seong Jun
Pseudo : Frost
Multicomptes : Bae Se Jin - Lee Ye Won - Nae Lily
Messages : 115
Activité RP : 1
| Lun 23 Oct - 19:20 | |
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Le 19 juillet 2017 à 16h28 Au cimetière. Encore un. Le quatrième. Il commence à se dire que cela ne s’arrêtera jamais. Il devra continuer à tuer. Encore et encore. Et finalement, ça ne lui déplaît pas vraiment. Il ne le fera pas par plaisir, mais c’est de moins en moins difficile. Il a de moins en moins de remords. Il tue pour survivre. Peut-être bien qu’il tuera si il a l’impression d’être menacé mais que ce n’est pas vraiment le cas. Et cette idée ne le dérange plus vraiment dans le fond. C’est fini, il ne s’en préoccupe plus vraiment. De toute façon, il n’a jamais été très empathique. Il sait que c’est mal, qu’il ne devrait pas tuer, mais de toute façon il n’a pas le choix. Il ne peut pas vraiment faire autrement, autre chose. Jin Hwan l’a tué la veille. Il a fait bon usage de sa nouvelle arme plus efficace et plus discrète que son mousquet. Alors qu’il cherchait certains de ses camarades, des seules personnes qui pourraient compter sur lui, il est tombé sur un autre adolescent. Probablement un peu plus vieux que lui, mais Jin Hwan a parfois du mal à estimer les âges des gens qu’il croise. De toute façon tout est difficile pour lui lorsqu’il doit faire quelque chose en rapport avec les êtres humains. Sauf les tuer, ça c’est étonnamment facile. Comme ce quatrième corps qu’il a laissé derrière lui. Ils se sont surpris tous les deux et ils se sont battus. Mais il a eu le dessus. La coupure a été nette, le couteau mordante la chair avec une étonnante facilité. Et en l’espace de quelques secondes, la gorge du garçon était ouverte. Il est mort en quelques secondes, son sang coulant le long de sa gorge, trempant ses vêtements. Et Jin Hwan n’a eu que le temps de se rendre compte, de lui tenir la main pour ne pas le laisser mourir seul et il était parti. Il s’était éteint. Jin Hwan a fouillé ses affaires, a pris ce qu’il voulait et s’est éloigné rapidement du corps, sans se poser de questions supplémentaires.
Un mois et 19 jours. Jin Hwan aimerait dire que c’est un enfer. Mais dans le fond, il est presque plus heureux ici. Ici tout est simple, il ne se pose pas de questions. Ou très peu. Bien moins que toutes celles qu’il pouvait se poser lorsqu’il était encore à Séoul, lycéen plongé au cœur d’une foule d’individus traversant une phase de crise. Ici Jin Hwan connaît les règles et il les applique. Les choses sont simples. Horrifiantes peut-être. Difficile surement. Mais simple. En sortant les affaires du garçon, il s’est rendu compte que sa lampe torche était brisée. Il a gardé les batteries et alors qu’il s’apprêtait juste à se débarrasser de cette lampe brisée, il s’est ravisé. Alors il a changé ses projets et a changé sa direction. Il a contourné une zone interdite, méticuleusement, puis s’est retrouvé au cimetière. Il a attendu un peu de voir si la voie était libre. Puis il s’est faufilé entre les tombes, pour enterrer cette petite lampe torche. Sur un coup de tête, quelque chose de difficilement compréhensible pour lui. Un dernier hommage en quelque sorte. Puis, il a ramassé une petite pierre blanche, crayeuse pour écrire le nom qu’il a entendu. Okamoto Keith. C’est tout ce qu’il sait, et il se moque bien du reste. Mais si un jour quelqu’un se demande, il trouvera peut-être cet endroit. Ou peut-être pas. Et Jin Hwan ne comprend pas très bien ce qu’il fait ici pour tout dire. Mais il le fait. Il dit au revoir. Au revoir à une partie de sa culpabilité. Ou à la totalité de sa culpabilité. Parce que non, il ne regrette plus. Il fait ce qu’il doit faire pour survivre. « Puisse-tu trouver la paix ». Il regarde autour de lui et commence à s’éloigner. HJ - Du coup, j'ai placé la mort de Keith le 18 juillet ! |
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