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 Drowning feat. Liang Hakuei






Park Tae Hwan

Park Tae Hwan
Âge : 20 ans
Vague : 3e vague
Amour : Si vous saviez...

Nombre de victimes : 3
Contenu du sac : .
Une tenue de rechange
Une tenue de rechange appartenant à Hyun Hee
Trois paquets de cigarettes
10 préservatifs
Un gel douche au parfum épicé
Son porte-feuille (un peu d'argent, des cartes d'identité, une photo de Hyun Hee)
Manteau militaire long


Un zippo
Un bracelet en paracorde
Une carte de l'île
Une lampe torche avec piles


Deux petites bouteilles d'eau
Une gourde d'eau avec filtreur


Une bombe-poivre (utilisations : 3/3)
Couteau de plongée à gaz


Avatar : Choi Seung Hyun (TOP - BigBang)
Statut RP : Indisponible
Pseudo : LaMarquise
Messages : 76
Activité RP : 3









   Dim 17 Sep - 3:58

Le 15 juillet 2017 || 5h18
La plage
Dans la mer

Le sel dans sa bouche lui donnait envie de vomir. L’eau qui s’y engouffrait alors qu’il essayait de garder la tête hors de l’étendue glacée avait un goût désagréable, nocif. Un goût qui lui donnait déjà une soif probablement vite mortelle sur cette île. Elle se glissait entre les couches de vêtement de son uniforme, celui d’une université prestigieuse dont il n’avait pu s’offrir l’entrée que grâce à une bourse et à des économies mises de côté depuis longtemps. Cet homme-là, quand il faisait quelque chose, il ne le faisait pas à moitié… D’où sa présence ici. C’eût été bête de mourir avant même de mettre le pied sur terre. Avant même d’avoir pu commencer à apprécier pleinement cette nouvelle expérience. Surtout, avant même d’avoir retrouvé son petit frère… Alors non, Tae Hwan ne comptait pas mourir immédiatement. Il se ressaisit, ne s’offre pas tout entier à la panique. Les hurlements qu’il entend autour de lui lui prouvent qu’il est un des rares. Mais ceux qui ne paniquent pas attaquent les autres. Déjà. Un sourire étire ses lèvres dès qu’il retrouve assez de stabilité pour ne plus craindre pour sa vie dans l’immédiat.

D’une brasse habile, Tae Hwan s’éloigne. C’est là qu’il lui saisit violemment le bras. C’en est douloureux. Et quand il se retourne pour apercevoir une délicate petite chose, il en est le premier surpris. Mais il comprend vite que ce qui décuple sa force, c’est la panique… L’état de choc. Tae Hwan l’attrape vivement par le col, mais pas pour le rapprocher de lui. Plutôt pour l’éloigner, le garder à distance raisonnable, alors que l’autre lui fait boire involontairement la tasse. Ça le fait jurer lorsqu’il revient à la surface, pour le coup ! Mais… il ne savait pas nager ou quoi, cet ahuri ?!

« Si tu me fais couler, je te tue ! », s’exclame Tae Hwan, secouant assez le jeune homme pour le ramener à un semblant de raison. Ou du moins, essayer. Il accroche son regard, un sublime regard en amande et en douceur. Le genre de jeune homme que Tae Hwan ne déteste pas. Le genre de Hyun Hee, un peu… « On va passer un deal, toi et moi… Reste mignon pendant que je t’explique tout ça… »

Lorsqu’il est presque certain qu’il maintient assez le jeune homme hors de l’eau pour que ce dernier ne sente pas le soudain besoin de l’étreindre jusqu’à l’étrangler, Tae Hwan s’approche. Il le force à se retourner, l’eau clapotant autour d’eux, les hurlements se faisant encore entendre. Mais il n’y fait pas attention. Ils étaient loin. Il dégage plutôt la nuque gracile, tord un peu le collier pour y jeter un œil. Rouge. Bien. C’était le meilleur moment pour avoir une vraie réponse. Celle où encore personne ne savait la couleur de son collier… et n’avait donc aucun intérêt à mentir, si ce n’était par perfidie. Il retourne le jeune homme pour qu’il lui fasse à nouveau face.

« J’ai ta couleur et je vais te la donner. Mais tu dois me donner la tienne avant. », explique l’homme le plus calmement possible, même si ses airs graves lui donnaient sûrement un air sombre malgré lui. « Pas de mensonge. Le mensonge, tu le paies de ta vie. Compris ? »

Son regard sombre et sévère se plante à nouveau dans celui du garçon au teint de porcelaine. Ses mains se posent sur ses épaules. Pour maintenir hors de l’eau pour le moment… éventuellement pour noyer s’il le fallait.

« Tiens-toi à moi pour me contourner. Je ne te lâcherai pas. », déclare le Coréen à la voix grave et rauque. « De toute façon, tu ne sais pas nager, pas vrai ? C’est ta seule chance. Donne-moi ma couleur… »

Il allait essayer d’arriver ensuite assez vite sur la plage pour vérifier son sac, puis demander sa couleur à d’autres étudiants… mais c’était déjà un bon début. Et s’il n’était pas rouge ? Eh bien il risquait de laisser ce garçon au milieu de l’étendue d’eau froide… Qu’une crampe le clou au fond de la mer. Ou son incompétence…
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   Mer 20 Sep - 0:27


Réalité ou cauchemar ? Il n’aurait su le dire. Peut-être était-ce un coup de folie ? Il avait rêvé, imaginé cette scène –plus ou moins- des années durant. De l’eau. De l’eau à perte de vue. Sombre, froide. Abyssale. Elle s’engouffrait jusque dans ses sinus, le sel brûlant ses muqueuses fragiles. Il se sentait couler, se voyait noyer. Mourir. Comme elle. Comme ce jour là. Comme dans ce lac, par cet après-midi d’été. Sauf qu’il n’était pas dans un lac. Et qu’il faisait nuit. Une terreur morbide prenait possession de ses chairs, de son corps. Hakuei se sentait plus lourd qu’une charge de plomb, irrépressiblement attiré vers le bas, vers le fond. Les yeux dilatés par la peur, il ne parvenait même plus à les fermer. Tout s’était passé trop vite. Bien trop vite. Et lui, paralysé par l’horreur, n’avait pu bouger du moindre centimètre. On l’avait donc poussé. Poussé dans cette mer houleuse, noire, qui vomissait des vagues d’écumes à chaque corps fendant sa surface. Parce qu’ils devaient sauter, s’ils tenaient encore un peu à la vie. Lui y tenait. Il n’avait cependant pas pu. Devant lui, à perte de vue, s’était étendu son pire cauchemar. Sa plus grande phobie. Son plus lourd traumatisme. Il n’avait pourtant pas eu le choix.
La vision des silhouettes obscures gagnant la surface pour tenter de survivre le sortirent de sa transe macabre. Il paniqua. L’eau s’engouffra un peu plus dans ses poumons, il s’étrangla. Il aurait voulu crier. Aucun son ne sortait pourtant de sa bouche tordue par l’effroi. C’était le chaos. Il n’avait jamais su nager, n’était absolument pas en mesure de le faire. Et il fallait pourtant remonter, chercher l’air, respirer !... Vivre. Il fallait vivre, coûte que coûte. Echapper à cet horrible coup du destin, cette fatalité qui semblait lui coller si ironiquement à la peau. Avec l’énergie du désespoir, il parvint à remonter de quelques mètres vers la surface, agitant des bras comme un fou furieux, la poitrine brûlante, proche d’exploser à toute seconde. Il vit une forme près de lui, s’y accrocha de toutes ses forces, de tout son poids. Il ne savait même plus ce qu’il faisait. Hakuei perdait la tête, devenait totalement fou sous la panique. N’importe quoi, n’importe qui était susceptible de l’aider. Il ne pensait, pas un seul instant, à la conséquence de ses actes : notamment le fait qu’il aurait très bien pu couler avec lui l’autre étudiant. Cela ne lui effleurait pas même l’esprit, faisant littéralement une crise de phobie.
Et puis il atteignit enfin la surface. On le repoussa ; il lâcha un cri alors que ses poumons se chargeaient d’air. Cela ne suffisait pourtant pas à lui faire reprendre totalement ses esprits. Ses cheveux mouillés collant à son visage, les cils chargés d’eau, il ne distinguait même pas la personne qu’il agrippait pourtant comme un bouée de sauvetage. Il se sentit secoué vivement alors qu’on lui criait dessus ; pas assez pour lui rendre toute sa raison, mais suffisamment pour le calmer un peu. Hakuei battit plusieurs fois des paupières, complètement sonné. Le manque d’air avait partiellement obstrué sa vision. Il commençait, doucement, à distinguer les contours de la personne qui lui faisait face : un jeune homme. Jeune homme qui n’avait pas l’air de plaisanter. Le métisse reprit sa respiration bruyamment, tentant de se calmer du mieux qu’il le pouvait. Du moment que l’autre le tenait, il avait déjà un peu moins peur de couleur à nouveau. Un mouvement de panique l’agita cependant alors que l’autre étudiant le forçait à se tourner. Il n’allait quand même pas lui replonger la tête dans l’eau ?!... Par réflexe, il s’agrippa une nouvelle fois à son bras, le serrant si fort que ses phalanges blanchirent sous la pression. Il ne comprenait même plus ce qu’il se passait. Mais, en aucun cas, il ne voulait le lâcher. Le rivage était encore trop loin, la mer , trop profonde.
Il  commençait à trembler. De froid mais aussi de peur. Les yeux bruns qui le regardaient avec tant de dureté l’effrayaient particulièrement. Il le fixa, tremblotant de tout son corps, alors qu’il hochait vivement la tête en signe d’approbation. Du moment qu’on le sortait de ce cauchemar, il était prêt à tout ! Ses lèvres bleues durent s’ouvrirent à plusieurs reprises pour sortir un son correct. « O-Oui !... » Ce mot fut presque inintelligible, le bruit de ses dents qui s’entrechoquaient l’empêchant d’articuler. Il ne savait même plus en quelle langue il parlait. Les mains qui se posèrent sur ses épaules le soulagèrent tout autant qu’elles lui firent peur. L’autre étudiant ne plaisantait pas. Il hocha encore un peu la tête. Il ne savait pas nager, en effet. Et il ne fallait pas être devin pour le comprendre. Hakuei remonta un peu plus ses mains sur un des avant-bras du jeune homme, puis sur ses épaules, il se tenait si fort à lui qu’il enfonçait ses ongles vernis dans le tissus détrempé de son haut. Il n’osa pas beaucoup bouger, tout juste assez pour tirer bien maladroitement sur son collier afin de distinguer la couleur. Un éclat rougeâtre lui parvint ; il reporta sa main libre sur l’épaule de son vis-à-vis. « Rrrou-ge... » bégaya-t-il. La peur reprenait le dessus sur ses paroles, rendant son articulation difficile. Il dut s’y remettre à plusieurs reprises pour sortir une phrase compréhensible. « La couleur de ton collier est rouge... Ce n’est pas un mensonge, je te promets ... » Les larmes montaient piteusement à ses yeux. « Je te jure que c’est la vérité !... alors... » Il tremblait un peu plus. « ...alors aide moi à sortir de l’eau.. » La panique revenait à la charge. « S’il te plaît...j’ai vraiment peur... » Le ton de sa voix se faisait suppliant. Larmoyant. Il devait sortir d’ici s’il ne voulait pas devenir fou.
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Park Tae Hwan

Park Tae Hwan
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   Jeu 28 Sep - 7:49

Pendant un bref instant, Tae Hwan a vraiment peur que le garçon ne se ressaisisse jamais. C’était un pari risqué. Des types qui ne payaient pas de mine et qui avaient réussi à noyer des sauveteurs expérimentés sous la panique, il y en avait des tas... Mais heureusement, celui-là semble capable de se reprendre après un petit moment de panique. Ça convenait très bien au Coréen qui, pour sa part, n’avait pas envie de finir le jeu avant même de l’avoir vraiment commencé ! Le froid n’aidait en rien Tae Hwan à s’armer de patience. Ainsi, le petit avait vraiment été en danger. N’importe quand, l’homme aurait pu décider de lui plonger la tête sous l’eau et voilà. Un joueur de moins. Or, il se laisse plutôt convaincre par le côté très docile du jeune homme. Ce dernier semble comprendre très vite ce qu’il attend de lui et il lui donne même la précieuse information. Tae Hwan n’est peut-être pas un profiler dans le sang, mais il croit l’autre élève pour le moment. Il ne lui semblait pas en état de mentir. Le froid, la peur, l’eau outrageusement salée déjà avalée... Il était en mauvaise condition déjà au départ et donc, pas en état de formuler un mensonge cohérent. Et surtout, il n’avait pas la couleur de son propre collier, ce qui rendait le mensonge particulièrement inutile...

Tae Hwan a un petit « hm » peu éloquent. Il ne répond d’ailleurs rien d’autre pour le moment, se contentant de forcer le garçon à se retourner. Quand c’est fait, il tord juste assez le collier pour voir la pastille colorée nichée contre sa nuque. Dans la mer, les doigts tremblants de froid, ballotés par les vagues, ce n’était pas très pratique. Mais Tae Hwan réussi à voir la couleur. Rouge. Eh bien ça...

« On dirait que tu vas survivre aujourd’hui. », déclare finalement Tae Hwan tout en attirant à nouveau le jeune homme contre lui. « Nous sommes de la même couleur. Sinon, je t’aurais noyé. »

Ainsi, il s’assurait que l’autre était pleinement conscient du genre de joueur qu’il avait en face de lui... et de qui il dépendait pour le moment ! Ça le rendrait peut-être plus docile sur la plage... Parce que Tae Hwan ne comptait pas s’en débarrasser immédiatement, non plus. Sur ce, sans plus ajouter un mot, l’homme commence à traîner le plus menu des deux vers la rive. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Non seulement parce que les vagues étaient relativement fortes, surtout pour quelqu’un qui devait en plus traîner un poids quasi mort. Mais aussi parce qu’il entendait déjà des hurlements et même quelques coups de feu. Les festivités avaient commencées... C’était à qui saurait se battre le mieux ou se sauver le plus rapidement. Tae Hwan ne comptait pas faire le second, pour sa part et de fait, lorsqu’ils atteignent enfin la plage, il est peut-être fatiguée mais il n’est pas complètement hors circuit non plus. Il retient fermement l’autre garçon par un coude.

« Te sauve pas si vite. On n’a même pas encore fait connaissance... », grogne l’homme, son regard sombre et sévère se posant sur la petite chose tremblant de froid à ses côtés. « Tu as conscience d’où tu es ? Tu ne peux plus pleurer comme une fillette. C’est terminé... »

Ce disant, il lui montre d’un signe de la tête la plage. Il y avait des combats. Mais surtout, des élèves qui se sauvaient.

« On va aller souhaiter la bienvenue à quelques personnes. Je veux qu’ils confirment que je suis rouge. », décide finalement le Coréen, n’ayant aucunement l’intention de demander son avis à la petite chose tremblotante qu’était son vis-à-vis. Son regard en revient par contre à celui-ci et réalisant dans quel état il était, il consent à faire quelques pas sur le côté pour qu’ils soient à l’abri des regards indiscrets, derrière un rocher. « Park Tae Hwan. C’est mon nom. Et toi ? »

Histoire de lui donner deux minutes pour se calmer. Il n’était pas un monstre, contrairement à ce que bien des gens voulaient croire !
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   Lun 2 Oct - 0:44


Il ne pouvait détacher le regard de l’autre jeune homme, ses yeux noirs exorbités par la terreur qu’il ressentait en cet instant. Terreur en partie motivée par la situation dans laquelle il se trouvait –sans parler de l’horreur du contexte, il se trouvait bel et bien en proie à son ultime phobie, l’océan !- mais d’autant plus par la personne qui lui rendait si calmement cet échange visuel. Les mots qu’il prononça ne fit que perdre davantage de ses couleurs à son visage de poupée. S’il n’avait pas eu la même couleur...il l’aurait noyé ? Avait-il bien entendu ? Il tentait de penser qu’il avait fait une erreur, que le clapotis de l’eau salée résonnant à ses oreilles avaient faussé le contenu de sa phrase. Mes les yeux de l’autre étudiant semblaient pourtant clamer ces propos en toute franchise. Il ne plaisantait pas. Hakuei le savait, malgré lui. Et c’en était d’autant plus terrifiant.
Lorsque l’autre jeune homme le rapprocha de lui, sous la panique, il eut envie de le repousser, mais arrêta son geste à temps. Dans sa position actuelle, il avait plutôt intérêt à ne pas faire de grabuge. Car s’il ne comptait pas le noyer, rien ne l’empêchait de l’abandonner à son sort, ici, en pleine mer. Le métisse sentit son corps se figer dans une raideur effroyable. Il mourrait subitement d’envie de fuir, mais il n’y avait aucune échappatoire à l’horizon. Il se laissa donc ramener vers la plage en silence, se mordant les lèvres à sang ; dans sa bouche, le goût du fer, allié à celui-ci du seul marin, lui donnait envie de vomir. Et alors qu’ils se rapprochaient doucement du rivage, Hakuei entendit des hurlements de terreur. Il ne lui en fallait pas beaucoup plus pour céder à une nouvelle crise de panique, peut-être même plus violente que la précédente. C’est pourquoi, une fois arrivé sur la terre ferme, son envie fut de détaler comme un lapin, s’enfuir pour aller se cacher quelque part, n’importe où, mais le plus loin possible de cette plage et de cet homme ! Néanmoins...le Sino-japonais s’enthousiasmait un peu trop vite.
Retenu par le coude, il se retrouva bien vite maintenu fermement aux côtés de l’autre étudiant, ce qui, honnêtement, ne le réjouissait guère. Ce dernier posa son regard sombre sur lui, il ne put s’empêcher de frissonner de la tête aux pieds. Il avait froid, certes, il était même gelé. Mais ce tremblement n’avait rien à voir avec cela, il en était intimement convaincu. C’était quelque chose de plus bien primitif. Instinctif. Les idées un peu plus claires et les pieds au sol, les choses lui apparaissaient subitement sous un autre angle. Il avait devant lui un prédateur. Il ravala sa salive, hocha plusieurs fois de la tête sans parvenir à lâcher le moindre mot. Si cela ne tenait qu’à lui, il ne voulait pas spécialement faire plus ample connaissance avec son vis-à-vis. La voix de ce dernier lui donnait d’ailleurs bien froid dans le dos ! Le jeune homme hésitait à lui faire part de ses réticences, mais il comprenait bien que le jeu était perdu d’avance. Clairement, il n’avait pas à donner son opinion : l’autre ne lui laissait pas le choix.
Tremblotant comme une feuille, il se laissa entraîner derrière un rocher pour se cacher des autres étudiants qui semblaient déjà se massacrer pour certains. Très franchement, Hakuei ne voulait pas aller à leur rencontre. Et s’ils se faisaient attaquer ?... Peut être que le joueur rouge s’en sortirait, mais certainement pas lui ! « Pourtant, je peux t’assurer que tu es bien rouge... » glissa-t-il d’une toute petite voix, signifiant par là à quel point il n’avait pas envie d’aller voir tout ce beau monde. Enfin son interlocuteur pouvait toujours y aller. Seul. Mais le « on » de ses propos avait une sombre résonance... Et il semblait qu'il n'avait pas voix au chapitre. Il se ratatina un peu plus sur lui même lorsqu’il lui apprit son nom. Très franchement, il se serait bien passé de mettre un nom sur ce visage effrayant. Tae Hwan. Park Tae Hwan. Le nom de son sauveur –enfin, il avait encore un doute là dessus, tant qu’il restait entre ses griffes. « Liang Hakuei ... » répondit-il de sa voix frêle, alors qu’il tentait d’écarter d’une main craintive les mèches sombres et humides qui collaient à son front blême.
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Park Tae Hwan

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   Jeu 12 Oct - 7:55

Non seulement Tae Hwan voit-il la terreur dans le beau regard de biche de l’autre adolescent, mais il la sent littéralement irradier par tous les pores de son épiderme d’une pâleur maladive. Là où certains auraient tentés de rassurer, lui a un petit sourire en coin et un rire bref, presque canin. Il n’allait pas commencer à s’en faire pour les faibles. Mais il n’allait pas tuer des types de sa faction sauf si vraiment il était obligé… Il pouvait même essayer de faire pencher la balance en leur faveur à l’occasion. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’une fois sur la terre ferme, lorsqu’il croise le regard encore effrayé mais aussi insatisfait de son partenaire d’infortune, il le secoue un peu sans trop… mais juste assez pour attirer son attention et « disputer » un peu !

« On est de la même couleur. Je ne compte pas te tuer. Eux si. Tu augmentes nettement tes chances de survie en restant à mes côtés. Franchement, je ne donne pas cher de ta peau si tu essaies de quitter la plage par tes propres moyens. », grogne Tae Hwan. Il tend une main pour montrer la forêt environnante ainsi que les falaises escarpées. On y voyait du mouvement… Certes, la plage était hors d’accès pour ceux qui étaient arrivés ici pendant le mois de juin ainsi qu’au début de juillet, mais pas les alentours… « Ils sont nombreux, ils sont déjà armés et ils se sont approchés avec l’intention de tuer. Tu ne dois pas seulement te méfier de ceux qui font la fête sur la plage… »

Il pousse presque doucement Hakuei contre le rocher. Liang Hakuei. Levant une main, il retire sans se presser les longues mèches noires qui barraient le joli regard de biche du jeune homme. Malgré tout, Tae Hwan reste attentif à ce qui se passait autour d’eux. Ce serait con de mourir maintenant…

« Ça va aller. Regarde-moi. Tu vas apprendre à te débrouiller mais là je vais te donner un petit coup de main. », assure Tae Hwan, préférant de loin essayer de calmer le garçon que de le voir paniquer. Psychopathe, peut-être… mais il comprenait quand même comment utiliser les autres pour arriver à ses fins. Alors on en était là, sur une île où ça s’entredéchirait déjà, à réconforter un bon à rien. « Mais tu dois faire tout ce que je te dis. Absolument tout… Promet-le moi. »

Manipulation ? Oui. Et sans honte aucune. Tae Hwan allait d’ailleurs rappeler cette promesse à Hakuei dès qu’ils se recroiseraient, si le garçon ne crevait pas pathétiquement d’ici là. Relâchant le jeune homme, le Coréen retire son sac de ses épaules. Il l’ouvre, y trouvant ses effets personnels ainsi que les objets dont le Superviseur leur avait parlé. Et finalement… il le trouve. Un sourire carnassier étire ses lèvres. Son regard brille. Lentement, il sort du sac un couteau. Il est surpris. Le poids est réparti de façon très différente. Mais il comprend rapidement qu’il a dans sa main un couteau de plongée, probablement avec une cartouche de gaz à l’intérieur… De quoi faire des meurtres bien sordides. Mais il n’utiliserait la cartouche qu’en dernier recours. Pour l’heure, son sac retourne sur son dos mais il garde dans sa main le couteau avec lequel il joue un peu trop habilement pour que cette habitude soit innocente. Il devait se faire au poids différent. Mais ça lui venait très rapidement.

« Eh bien, je vais tout de suite pouvoir reprendre mes bonnes vieilles habitudes, on dirait… », murmure Tae Hwan, amusé. Son regard en revient finalement à Hakuei et il ordonne : « Montre-moi ce que tu as, toi. »

Histoire qu’ils soient à égalité à ce niveau. Et peut-être que si c’était intéressant, il allait le lui prendre. Ça dépendait un peu… Il voulait aussi garder ce garçon en vie, après tout.
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   Mer 18 Oct - 0:17


Il se raidit de tout son corps lorsque l’autre le secoua. Le remoud des vagues avait déjà bien agité son estomac ; un peu plus que cela, combiné à la peur et au stress, il n’allait pas manquer de rendre ce que son ventre avait déjà bien du mal à garder. Il ferma les yeux, au bord de la nausée. La voix de l’homme était trop forte, vibrante d’une autorité qu’il n’aimait pas. Hakuei était pourtant forcé de se confronté à la réalité, abominable. L’autre avait raison. Il rouvrit les yeux, suivi du regard son geste. Partout, absolument partout, devaient se trouver des ennemis potentiels. Des ennemis qui n’attendaient que de lever la main sur eux : sur lui, surtout. Malgré lui, les mots de l’autre étudiant se frayaient un chemin dans son esprit agité. C’était vrai. Injustement vrai. Il trembla violemment en sautant ses doigts se saisirent d’une mèche humide qui obstruait sa vision, se carapata un peu plus contre le rocher. La surface froide de la pierre semblait transpercer ses vêtements, sa chair. Il se décida à le regarder dans les yeux lorsqu’il lui demanda de le faire. Plus qu’à n’importe quel moment, il se sentait pris au piège.
Sa voix se voulait presque rassurante. C’en était d’autant plus effrayant. Sa lèvre trembla. Pas la peine de prouver par A plus B qu’il ne s’en sortirait pas sans lui. Il arrivait à peine à tenir sur ses jambes ! Le métisse savait qu’il n’avait pas le choix. Il fallait  se plier à la volonté de l’autre, ou sinon... « Je ferai tout ce que tu dis » répéta-t-il d’une voix blanche, automatique. Robotique, presque. Il savait déjà qu’il allait le regretter. Tout ce qu’il voulait...sur cette île, cela ne présageait visiblement rien de bon. « ...tout ce que tu veux. Je le promets » Et il le regardait encore piteusement, avec ses yeux écarquillés de terreur. Si seulement tout cela ne pouvait être qu’un abominable cauchemar !...il savait pourtant que tout ceci était bien réel. Jamais son imagination n’aurait pu inventer un tel chaos. Et Dieu seul savait pourtant que ce mot ne lui était pas inconnu.
Hakuei manqua de s’effondrer lorsqu’il aperçut la lame étincelante sortir du sac de Tae Hwan. Une arme ?! Et quelle arme... L’expression qui s’afficha sur le visage de son vis-à-vis ne fit que renforcer sa terreur. Il était évident que laisser un tel objet dans les mains d’une telle personne était une bien mauvaise idée. Mais cette idée ne s’accordait-elle pas aux conditions de l’île ? Avec horreur, il remarqua qu’il ne rangea pas le couteau, le gardant à la main. Hakuei déglutit. Lui, ouvrir son sac ? Il s’exécuta lentement, le retirant de sur ses épaules avec la plus grande discrétion. Il s’accroupit légèrement, le dos courbé alors qu’il s’affairait. Ses doigts tremblaient ; il n’arrivait même pas à l’ouvrir. Une fois qu’il y parvint, il l’ouvrit en grand, histoire que l’autre puisse en apercevoir le contenu en dépit de la pénombre. Sa main chercha à tâtons les objets qu’il transportait, parvenant plus ou moins à se remémorer le contenu. Sa perruque, sa trousse de toilette, des vêtements... Pour le moment, il ne préférait pas les sortir. Il se voyait bien mal expliquer la raison pour laquelle ce sac contenait toutes ces affaires. Il afficha cependant une mine perplexe alors que ses doigts touchaient une matière inconnue, lisse, presque caoutchouteuse ?... Avec prudence, il attrapa la chose inconnue, la sortit pour l’observer, un instant seulement. Son visage ne fit que pâlir davantage. C’était une blague ?
Il jeta la poupée à terre, révolté et révulsé à la fois. Ce n’était pas possible. Le Destin n’avait-il donc pas fini de s’acharner sur lui ?! « Mais quel foutage de gueule.... » laissa-t-il échapper dans il ne savait plus trop quelle langue, frustré au plus au point. Dépité. Il n’osait même pas relever les yeux pour affronter le visage de l’autre étudiant qui devait très certainement se moquer de lui. Hakuei réalisa que sa vie n’était rien de plus qu’une grotesque blague. Il y avait des gens comme son vis-à-vis qui obtenaient des objets quasi-indispensables à la survie. Et il y avait des gens comme lui...qui ne méritaient que des objets d’un comique qui en devenait ridicule. Il jeta un regard rageur sur la misérable poupée, manquant d’écraser son horrible tête d’un coup de pied. Le visage figé paraissait lui sourire d’une façon insupportablement ironique. Il se sentait encore plus misérable, surtout que cela avait lieu devant Tae Hwan.
Il se pinça l’arrête du nez, manquant de craquer à tout instant. Il avait du mal à retenir le fou rire désespéré qui soulevait dangereusement sa poitrine. Il était encore une fois au bord de la crise de nerf, frôlant de près la névrose. Le jeune homme ne savait plus s’il voulait rire ou pleurer. Certainement les deux. « Je veux partir de cette foutue plage...le plus vite possible... » Il reprit sa respiration, fébrile, puis se décida finalement à affronter le regard qui le jugeait de toute sa hauteur. « J’ai dis que je ferai tout ce que tu voudras....alors fais nous partir d’ici...s’il te plaît... » Il avait une arme, après tout. Si quelqu’un pouvait l’aider, c’était définitivement lui.
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   Jeu 2 Nov - 2:09

Les réactions de Hakuei satisfaisaient le gourmand besoin que Tae Hwan avait d’en imposer auprès des autres. Il lisait dans ce joli regard sombre plein de sentiments qui flattaient son égo et s’il ne s’attachait jamais vraiment à qui que ce soit, un point assez commun à ceux qui souffraient de la même pathologie que lui, il n’en restait pas moins qu’il appréciait de plus en plus la présence du jeune homme. Il allait être triste quand il allait mourir. Parce que oui, pour Tae Hwan il était évident que le petit Japonais ne saurait rester en vie très longtemps. Le couteau semblait être une grande source de terreur et ça en fait même doucement frissonner un Tae Hwan qui se sentait à nouveau au sommet de son art. Quelle belle coïncidence d’avoir une telle arme dans son sac…! Mais pour le moment, il la range. Inutile de faire complètement paniquer le jeune homme. Il ne l’avait pas sorti de l’eau pour être obligé de l’y noyer à cause d’une crise de nerfs incontrôlable. Mais le joli garçon lui promet de belles choses. Il lui promet « tout », en fait… Un sourire étire lentement les lèvres de Tae Hwan.

« Tu sais, je vais me souvenir de cette promesse. », assure le Coréen tout en s’approchant de la jolie petite biche. Il encadre son visage de ses deux mains, maintenant que son couteau est coincé dans sa ceinture. De ses pouces, il caresse doucement les pommettes du garçon, l’attirant presque contre lui d’un même mouvement. « Je vais me rappeler que tu m’as tout donné. Alors sois un gentil garçon et respecte ta parole. »

Il le relâche. Il voulait vraiment voir ce que le jeune homme avait dans son sac. Et lorsqu’il le découvre, il arque lentement les sourcils. Une poupée Barbie ? Il savait que les chances n’étaient pas égales… mais à ce point ? C’était effectivement du foutage de gueule. Il observe un moment la poupée qui, pendant une petite crise de nerfs, avait fini sa course au sol. Puis, il en revient Hakuei. Il reprend néanmoins l’objet en soupirant, le remettant dans le sac du garçon.

« C’est con, je sais. Mais pour le moment tu n’as pas besoin de t’en séparer alors garde-la. On ne sait jamais quand quelque chose peut servir. Tu la balanceras quand elle prendra une place dont tu as besoin dans ton sac. », recommande Tae Hwan. Il ne laisse pas le temps au jeune homme de protester. Celui-ci avait manifesté l’envie de quitter cette île… Il n’attendait que ça pour partir, lui aussi. Alors il l’attrape par le bras sans douceur, mais sans que ce soit complètement volontaire non plus. Il n’avait juste pas le temps de s’arrêter à ce que sa petite biche voulait très exactement. Tae Hwan était typiquement le genre d’homme qui pensait que la fin justifiait toujours les moyens. « Alors viens. Tu m’obéis au doigt et à l’œil. »

Sur ce, ils se lancent dans la mêlée. Tae Hwan aurait clairement pu essayer de prendre des détours mais non. Il n’était pas ce genre d’homme. Non loin, il voit deux jeunes qui se tiennent au milieu de la plage, incertains. Une fille et un garçon, plus jeunes que lui. Il les montre d’un signe de tête, prévenant :

« Ils vont me donner la couleur de mon collier. Toi, tu vas rester à côté de moi quoi qu’il arrive. Tu vas être mignon et leur sourire. Pour les mettre en confiance. Compris ? », demande-t-il. Mais à nouveau, il ne laisse pas le temps à Hakuei de protester. Il le relâche, faisant signe aux deux autres d’approcher un peu. « Je veux ma couleur de collier. Je vais vous donner la vôtre. »

Sur ce, il penche la tête pour qu’ils viennent voir, guettant la réaction d’Hakuei. Il n’allait pas manquer d’en avoir une s’ils essayaient de lui planter un couteau dans la nuque… Sa couleur lui est donnée. Deux fois. Et les deux fois, rouge. Il a un petit clin d’œil pour sa jolie poupée à la tignasse d’ébène. Il semblerait qu’il lui ait vraiment dit la vérité. Il se retourne, regarde les deux colliers. Et une fois fait, il déclare gravement :

« Mauve et bleu. »

Et sur ce, sans plus de questionnement, il plante vivement son couteau dans la gorge des deux coéquipiers qui n’étaient plus. Au même moment, Tae Hwan relève le regard… Il avait entendu hurler sur une falaise. Son regard s’assombrit. D’une main, il attrape le bras de Hakuei, ne lui laissant pas le temps de s’en remettre avant de pointer les deux hommes qui se tenaient sur la falaise.

« Le petit… C’est mon frère. C’est lui que je veux. Et je vais tuer l’autre. Essaie de t’en rappeler… »

Qu’il l’aide à le retrouver. Dieu… La haine que Tae Hwan ressentait présentement pour ce grand type qui retenait son petit frère. Il lui devait la vie de Hyun Hee, dont le collier aurait explosé. Mais malgré tout, il le détestait cordialement. Et trop loin, il voyait trop mal son visage pour pouvoir l’identifier. Tournant la tête vers Hakuei alors que le grand type entraîne son frère plus loin plutôt que de l’attendre, il grogne simplement :

« On bouge. Tu vas avoir ce que tu veux, ma jolie biche. On quitte cette plage… »

Il ne voulait plus perdre de temps…
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Drowning feat. Liang Hakuei

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