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Al Baghdadi Judas
Âge : 20
Vague : 2ème vague
Amour : Capable d'aimer l'île entière
Nombre de victimes : 7
Coupons : 6
Contenu du sac : .
◂ 1 miche de pain
◂ 1 barre de céréales
◂ 2 à trois bouteilles d'eau (1L5)
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◂ 1 lampe torche (avec piles)
◂ 1 liseuse kindle avec 300 livres + chargeur
◂ 1 paquet de cookies
◂ 2 paquets de cigarettes (24/25)
◂ 2 briquets
◂ 1 petit bloc notes + 2 stylos noirs
◂ 1 tenue de rechange (t-shirt + pantalon + sous vêtement)
◂ 1 déodorant
◂ 1 parapluie pliable
◂ 1 trousse de toilette (Brosse à dents + dentifrice + peigne + shampoing + savon)
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Avatar : Lee Jun Ki
Statut RP : Indisponible
Pseudo : Venom
Multicomptes : Khan Dewei
Messages : 180
Activité RP : 1
| Dim 20 Aoû - 2:20 | |
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9 juillet 2017. 20h30. Le centre de la forêt.
Il les regardait depuis longtemps. Depuis si longtemps, il était caché dans l’ombre des arbres, observant en silence le groupe de quatre jeunes. Ils semblaient à l’aise dans cet endroit, peut-être à moitié conscient de tout ce qui pouvait se cacher ici. Ils n’avaient pas non plus conscience du corbeau qui les observait. Le corbeau, ou plutôt le vautour. Il avait décidé de les tuer depuis bien longtemps ; depuis qu’il les avaient vu en fait. Quelque chose comme deux ou trois jours déjà. Il n’avait pas eu à bouger beaucoup pour les suivre, ils restaient toujours dans les environs.
Mais ce soir, c’était la date qu’il s’était fixé. Le soir qu’il attendait depuis si longtemps ; le sang pulsait dans ses veines, tant il était excité à l’idée de les tuer. Il y avait réfléchi tout ce temps, décidant de quelle mort pourrait aller avec la personnalité des futures victimes ; pour le peu qu’il les avait observés, il avait apprit un tas de choses. Il n’y avait que des garçons ; l’un semblait si jeune, si pur… Il ne pouvait décidément pas le tuer comme il aurait tué l’autre abruti qui parlait fort. Deux caractères différents, et deux morts différentes. Il y en avait bien deux autres, mais il ne s’était pas attardé spécialement dessus ; il verrait bien au moment ‘M’ ce qu’il ferait d’eux.
Il était sorti d’entre les arbres serrés où il se trouvait pour rejoindre les quatre jeunes gens, qui furent surprit de voir débarquer quelqu’un avec tant de calme. Les yeux noirs du nouvel arrivant brillaient dans la nuit, comme un fauve finalement face au repas qu’il avait attendu toute la journée. Aucun ne bougea, sauf le plus vieux. Il avait comprit, lui, malgré le peu d’intelligence qu’il possédait, que Judas n’était pas là pour s’en faire des amis. Il s’approchait si vite, que dans sa précipitation, il ne vit pas la branche dans laquelle ses pieds se coincèrent. Coup de pouce du destin ? Judas attrapait ses cheveux avec force, et frappa sa tête contre un gros rocher. Une, deux, trois… Tellement de fois que son visage n’était presque plus visible. Pas comme avant en tout cas.
C’est lorsque les dents blanches du nouvel invité e dévoilèrent après ce qu’il avait fait que les autres décidèrent de finalement se sauver. Instinct de chasse activé, Judas se précipita à la recherche des fuyards. Il se sentait bien, et heureux. L’idée de faire ce qui lui plaisait, de suivre ce qu’il avait prévu avait fini par le faire sourire. Alors il souriait en courant, avant de finalement tombé sur celui qui semblait le plus jeune du groupe. Celui qu’il avait tant observé, et qu’il avait trouvé si beau. Il l’était vivant, alors dans la mort, il serait irrésistible.
Le jeune homme, incapable de bouger, laissa Judas s’approcher. Prit de peur, il versait des larmes sans oser le repousser. L’irakien le coinça le presque enfant contre un arbre, ses mains froides venant faire le tour de sa gorge délicate. Il l’étouffait avec une grande facilité, le jeune homme ayant trop peu de force pour l’empêcher de faire ce qu’il voulait. Il fini par cesser de respirer assez rapidement. C’est après l’avoir assis au sol et recoiffé que Judas retournait en courant dans les bois, recherchant le troisième. Quelqu’un était parti à gauche.
Il n’aurait jamais trouvé le troisième s’il ne l’avait pas entendu pleurer. Il sanglotait si fort qu’il brisa une partie de cœur de Judas. Il sanglotait si fort qu’il n’avait pas entendu le vautour s’approcher. S’approcher si vite pour passer son bras autour de son cou, lui coupant progressivement la respiration. Le pauvre ne se débattait presque pas, sans doute épuisé, ou résigné à l’idée de survivre d’avantage dans un endroit aussi lugubre. Lorsqu’il mourus, Judas le posa au sol avec délicatesse, comme on dépose dans son lit un enfant qui dort.
Le dernier était introuvable. A tel point qu’il avait sérieusement pensé à le laisser tranquille. Mais il décida de retourner là où il les avait trouvés. Ils avaient tout laissé là-bas ; il serait obligé d’y revenir.
9 juillet 2017. 8h00. Le centre de la forêt.
Il avait attendu toute la nuit le garçon. Il n’avait pas fait que l’attendre d’ailleurs ; il avait prit le temps de retourner chercher ses camarades de route, qu’il déposa au sol. Il observait son massacre ; ça lui avait plus. Mais il s’entait une insatisfaction profonde à l’idée d’en avoir laissé filé un. C’est pour ça qu’il était retourné attendre entre les arbres, sagement, patiemment. Il fut récompensé. Le jeune garçon était là, suspicieux. Il regardait partout autour de lui, mais pas assez bien. Parce que Judas était si près… Il venait même s’asseoir dos à lui, son sac à dos retrouvé, et sortait une bouteille d’eau. Il s’en remplit la bouche, et c’est là que le brun sorti de sa cachette, posant sa main sur la bouche du garçon, de l’autre pinçant son nez. Il n’avait pas avalé l’eau, car Judas sentit quelques gouttes d’eau sur ses doigts, ceux bloquant le nez du garçon. Il était en train de se noyer avec trois gorgés d’eau. Il était féroce, et Judas avait bien faillit le lâcher. Mais il avait réussit ; il ne bougeait plus. Dans le doute, il était resté ainsi quelques secondes supplémentaires.
Judas avait porté le dernier corps avec les autres. Son sourire blanc ne le quittait pas. Ses yeux noirs étaient brillants comme ceux d’un enfant qui venait de recevoir un cadeau. Il n’était pas fou, il le savait ; il était conscient de toute chose. En se relevant, il tomba « nez à nez » avec un autre garçon. Il était à plusieurs mètres cependant. Mais il restait là, il n’avait pas envie de le tuer. Il se contentait de l’observer. Il prendrait sans doute du plaisir à l’éliminer plus tard ; lui aussi, était magnifique. Il se contentait de cesser de sourire, se redressant après avoir posé le cadavre au sol, profitant du vent qui glisser à travers ses cheveux noirs.
Dernière édition par Al Baghdadi Judas le Ven 23 Aoû - 21:25, édité 1 fois |
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| Sam 16 Sep - 12:12 | |
| Il passait par là. C'était totalement inattendu et incroyable qu'il puisse tomber sur ce meurtre. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait des corps, il avait lui-même fait quelques victimes (plusieurs victimes) mais c'était la première fois qu'il avait pu constaté une technique aussi... intéressante. Fiché dans un arbre, Nôei avait eu tout le loisir d'assister à la scène, d'aussi bon matin. Il n'avait pas très bien dormi, coincé entre deux branches, à cause de la chaleur de cette nuit d'été. Il avait fini de compter les jours depuis son arrivée sur cette île maudite, mais il savait que cela faisait presque un mois, trente jours, qu'il se démenait ici pour survivre, pour tuer. Ce n'était pas tous les jours faciles, il avait vu son corps changer, devenir plus fin, s'éponger de la plus grande partie de la graisse qu'il avait emmagasiné sur la terre ferme. Il avait cru mourir de faim jusqu'à ce que son organisme s'adapte et qu'il se mette à manger des herbes, des espèces de fruits ou de champignons, des poissons si peu goûtus. Mais à ce jour, hormis sa mauvaise nuit, il ne pouvait pas réellement se plaindre d'autre chose en particulier. Toujours perché dans son arbre, le joueur vert rassembla son sac qu'il mit sur son dos, assaillit par l'odeur de sang et de tous ces viscères qui commençaient déjà leur décomposition. Quatre personnes, ce fut ce que le Japonais parvint à compter en plissant les yeux pour voir un peu mieux ce qui était arrivé en bas. Un léger sourire se traça sur ses lèvres tandis qu'inconsciemment, ses deux mains se mirent à applaudir cette scène trop surréaliste pour paraître ne serait-ce qu'à peine réel. Grâce à plusieurs mouvements habiles, Nôei parvint à descendre de son perchoir pour rejoindre le sol terreux et racineux de la forêt. Bizarrement, à l'inverse de certaines personnes, demeurer ici rassurait plus qu'il ne le croyait Nôei. On n'y voyait pas à plus de trois mètres à la ronde, et c'était ça, finalement, qui était peut-être le plus rassurant. C'était comme s'il était protégé par les nombreux arbres. Leurs bras le mettait à l'abri. Mais ce n'était pas le cas de tous ceux qui venaient de périr sous les coups de l'autre étudiant que fixait le vert.
« Quel travail ! lâcha-t-il en s'approchant davantage de son interlocuteur. Quatre à la fois ? C'est un défi que je ne me suis pas encore permis de réaliser. »
Il se mit à applaudir de nouveau avant de contourner son vis-à-vis pour venir jeter un coup d'oeil rapide, quoi qu'analyste, sur ces quatre victimes qui n'avaient plus le moindre signe de vie. Nôei avait vu le dernier garçon se faire si bêtement avoir, mais il ignorait de quelle autre manière étaient morts ses petits camarades. Aucun membre de ce groupe n'avait survécu ce qui ne faisait que convaincre Nôei de ne s'allier à personne, de demeurer dans son coin à faire ses petites affaires en solitaire. A quoi bon se mettre en bande si c'était pour terminer de cette façon si grotesque ? Un monticule informe qui répugnait plus le joueur vert par leur apparence hideuse que pour le fait qu'ils étaient morts. Haussant les épaules, il pivota sur ses talons pour refaire face à l'autre garçon - celui qui avait commis tous ces pêchés. Il le fixa quelques secondes, le voyant plus grand de taille que lui, ses cheveux bruns coupés assez courts mais qui avaient poussé sûrement depuis tout le temps passé ici, un corps assez fin en règle générale et un visage qui ne ressemblait en rien à celui d'un Japonais. Nôei le classa donc parmi les Coréens et décida finalement de reprendre la parole pour se présenter.
« Je m'appelle Nôei, ravi de faire ta connaissance de si bon matin... ? (il attendait le prénom de l'autre) Tu m'as montré tes talents, j'aimerais te montrer les miens. Comment as-tu tué les trois autres ? » l'interrogea-t-il, curieux.
Pour cette conversation, le Japonais aurait voulu sortir une cigarette en guise de petit-déjeuner, mais malheureusement, il les conservait précieusement dans leur paquet car il ne lui en restait plus beaucoup. Et c'était son seul véritable plaisir.
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Al Baghdadi Judas
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| Lun 2 Oct - 3:31 | |
| Alors il avait tout vu ? Il avait vu le pauvre garçon se faire tuer avec tant de facilité ? C’était un petit point négatif selon Judas, car maintenant celui qui se trouvait face à lui savait comment il pouvait réussir à ôter la vie, et la prudence qui était mise dans chaque tentative… En espérant que ce manque d’attention ne lui coûte pas quoi que ce soit dans le futur… Comme un nouvel ennemi. Mais l’autre en face semblait plus tirer sur le neutre. Il s’approchait sans peur, avec une lueur dans le regard que connaissait bien Judas. La lueur de l’intérêt. Cette même lueur qui fait briller ses yeux lorsqu’on éveillait sa curiosité. Elle brillait maintenant aussi, parce que la présence de l’inconnu après le massacre n’était pas dû au hasard : et il adorait ça.
« J’ai attaqué de nuit. Ils n’avaient pas spécialement de chance. » Ça aurait pu paraître prétentieux, dit comme ça. Mais la manière de prononcer ces mots laissait bien paraître qu’il était juste là question d’autre chose ; de la logique. La raison ne les avaient pas encore quittés tous les deux apparemment, et c’était tant mieux. L’asiatique qui avait rejoint le brun ténébreux pourrait aisément comprendre qu’en effet, une attaque de nuit, même contre un groupe, venant de quelqu’un de silencieux et capable d’apprivoiser le terrain était mortel.
Le tableau avait un côté écœurant, mais ça ne venait pas du fait qu’ils étaient morts ; ça venait bien du tas de chair qu’ils formaient ensemble. L’irakien avait toujours, au fond de son cerveau, espérait ôter la vie à quelqu’un. Il s’était toujours demandé la sensation ressentie. Pas celle au moment de la mort, non ! Mais comment vivre l’après. Une peine d’estime de soi ? Un manque de confiance ? Il n’était pas du genre à réfléchir inutilement. Et pas quand il voyait qu’on était en train de l’étudier. Son sourcil se relevait alors qu’il se mit aussi à regarder en détail le physique du décoloré face à lui ; il n’avait pas des trains de coréen. Etait-il étranger lui aussi ? Sans aucuns doutes oui. « Je m’appelle Nôei. » Ah bah voilà qui l’aidait bien. Un léger sourire étira ses lèvres pâles alors qu’il disait être « ravi de le rencontrer ». C’est bien le premier à dire ça, en vingt années, mais soit ! « Je m’appelle Judas. » Il cherchait dans le fond des yeux de Nôei une quelconque surprise ; il devait très certainement l’avoir prit pour un coréen pur souche, sans remarque les ondulations naturelles de ses cheveux, propre aux natifs du moyen orient. C’est vrai que ça n’était pas forcément évident, mais c’était un indice… Le prénom aidait bien plus en général. « Je ne suis pas mécontent de te croiser non plus. »
Il glissa sa main sur le visage de celui qui ne s’était pas débattu. « Lui, je l’ai tué parce qu’il semblait résigné de vivre. » Puis il glissa ses doigts sur la gorge d’un autre, qui avait déjà les marques des doigts fins du brun sur la peau. « Lui je lui ai coupé la respiration. » Puis il attrapa les cheveux du dernier, celui dont le visage n’était plus visible tant il avait fracassé son os contre un rocher. « Et lui… Tu n’as pas une petite idée ? » Il lâcha ses cheveux boueux en se retournant vers le beau Nôei. « Je suis sûr que tu aurais adoré le spectacle. » Il aurait vu un vautour en action, une panthère en chasse. Judas savait ce qu’il inspirait comme sentiment, et l’idée d’être l’élément déclencheur d’un sentiment aussi fort que la peur…. C’était exquis.
Il semblait réfléchir en regardant autour de lui. Est-ce qu’il y aurait des étudiants dans les environs ? Il soupirait, comme s’il était lasse, puis reporta son regard noir et brillant de malice vers le japonais. « J’ai hâte de voir ce dont tu es capable. » Sa langue se glissait sur l’une de ses canines blanche, donnant un air bestial à son visage. C’était en réalité une petite habitude, qui signifiait simplement qu’il venait de placer beaucoup d’espoir sur le blond. « Ne me déçois pas. » Il suivrait Nôei pour pouvoir constater de ses propres yeux l'étendue de ses talents. |
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| Mar 17 Oct - 19:14 | |
| Judas. Son interlocuteur et le meurtrier des quatres cadavres qui jonchaient le sol se prénommait donc ainsi. C'était un prénom étranger, pour sûr, que Nôei ne connaissait pas et n'avait jusqu'alors jamais rencontré. Mais dès ces mots prononcés, il ressentait déjà du respect pour cette personne. A son instar, ils étaient uniques en tout point, et encore plus maintenant que le Japonais avait découvert de quoi était capable cet adversaire. Bien sûr, il aurait pu s'attaquer à lui, le tuer et en retirer un certain mérite, mais il pressentait que ce serait un bien trop maigre butin. Il préférait s'intéresser à ses techniques, les écouter d'une oreille attentive et retenir tout cela. Il fallait bien apprendre des autres et Nôei se doutait d'ores et déjà que ce nom, Judas, ne risquait pas de retentir dans les hauts-parleurs installés tout autour de l'île et qui clamaient les morts. Non, Judas serait, selon lui, l'un des derniers à survivre et peut-être bien même qu'il rentrerait chez lui, lui aussi. Néanmoins, ce n'était pas ce qu'il comptait lui déclarer, préférant porter son attention toute entière sur ces cadavres amoncelés les uns sur les autres. Quatre. Quatre victimes ! Nôei en serait presque jaloux, n'ayant pas encore eu l'occasion de tomber sur un groupe aussi fourni. Mais il ne doutait pas de ses compétences à pouvoir en anéantir autant en une fois.
« Tu es prodigieux », lâcha Nôei, clairement admiratif de ces exploits.
Que dire de plus ? Cela résumait globalement tout le reste. Finalement, le Japonais se montra moins timide en s'approchant plus près encore des quatres joueurs morts, ne se privant pas de les soulever afin d'apercevoir les traces de doigts autour d'un cou, un visage éclaté sur un autre... Toutes ces subtilités ne l'effrayaient pas, bien au contraire, le fascinaient presque. Un quart de seconde, il se demanda à quel stade il en était pour en être arrivé à être aussi intéressé par ce jeu, puis il contourna la question en reprenant la parole, revenant davantage vers Judas - plus grand que lui de plusieurs centimètres. A l'évidence, la plupart des joueurs de cette île l'était, plus grand que lui, car ils étaient presque tous de nature coréenne.
« Allons-y, déclara-t-il en enfonçant ses mains dans les poches de son uniforme qui ne ressemblait plus à grand-chose. Tu ne risques pas d'être déçu, crois-moi. »
Regard en coin significatif avant que le blond ne se mette à courir dans la forêt, presque surexcité à l'idée de prouver de quoi il était capable à son nouveau compagnon de route. Ainsi ils parcoururent plusieurs minutes les bois, tâchant de ne pas s'entraver dans une racines, zizaguant entre les différents arbres puis un bruit attira l'attention de Nôei. Un sourire se traça sur son visage tandis qu'il ralentit la cadence pour se cacher derrière le tronc d'un gros arbre. Il fit un signe à Judas pour lui montrer la scène qui se déroulait de l'autre côté : deux personnes, deux filles plus précisément, semblaient avoir installées leur campement depuis peu de temps pour prendre un peu de repos.
« Celles-ci vont très bien faire l'affaire. Ne bouge pas. »
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Nôei ôta son sac pour le laisser près de Judas et se jeter sur sa première victime. Il dégaina son sabre (ou plutôt le sabre qu'il avait troqué - volé - à Izumi) et le ficha dans la poitrine de la demoiselle qui ne comprit pas ce qui venait de se passer. L'autre, affolée, se mit à hurler tandis que son visage se décomposa et qu'elle vint, sûrement par réflexe, aux pieds de son amie qui convulsait sur le sol terreux. Mauvaise idée. Nôei ne se fit pas prier pour la saisir par les cheveux tandis qu'elle le suppliait de la laisser, pleurant toutes les larmes de son corps. Mais le Japonais ne prit pas la peine de répondre, la jetant par terre avant de venir la surplomber pour la ruer de coups de poing bien placés : le premier dans le thorax pour lui couper le souffle, le second dans l'estomac pour lui bloquer la respiration puis les suivants s'enchaînèrent sur son visage jusqu'à ce que son faciès ne ressemble plus à rien. Cette action terminée, le prédateur se redressa pour retrouver son autre victime et arracher d'un coup sec l'arme mortelle toujours plantée dans la poitrine de la joueuse. Il essuya la lame sur le haut de l'uniforme de ce que l'on pouvait désormais appeler un cadavre et rejoignit Judas.
« Verdict ? » s'amusa-t-il.
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Al Baghdadi Judas
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| Ven 20 Oct - 23:30 | |
| Il n’avait pas relevé ce point. La brillance des yeux du japonais n’avait pas changée. Il ne semblait pas surprit par son prénom. Peut-être n’était-il tout simplement pas au courant de ce qu’il représentait ? C’était peut-être mieux ainsi, tout compte fait. Il n’aurait pas besoin de donner une quelconque explication sur la situation. Ce que ça faisait, de porter le prénom du plus grand traître de l’histoire du monde ? C’état déplaisant. Ça avait chamboulé sa vie depuis le début. Ça ne lui avait fait que du tord. Nôei n’avait sans doute pas fait attention, car il était obnubilé par les cadavres autour d’eux. Il semblait presque fasciné par ce qu’il voyait. Prodigieux, disait-il ? « Arrête, tu vas me gêner. » ajoutait-il, le rictus au coin de la bouche. Il n’y avait rien de glorieux à tirer de ce qu’il avait fait pourtant ; mais c’était le cas ici. Entre Nôei et Judas, il y avait le goût de la chasse. Le goût d’apprendre, et de savoir ce dont l’autre été capable. Ce qu’il pourrait enseigner à l’autre.
Il lui promettait l’engouement. C’est ce qu’il allait voir. Il suivait le plus petit à travers la forêt en courant, faisant malgré tout un minimum de bruit, semblable à une ombre noire qui flottait à travers les arbres. C’était sa plus grande qualité ici ; son silence. Il observait autour de lui, presque prêt à s’élancer si le vert se jetait sur quelqu’un pour lui faire la peau. Il n’attendait que ça pour dire vrai ; voir sa manière de tuer. Voir s’il avait le sang chaud ou froid. Puis il se stoppait, et se tournait vers lui. Le moment était arrivé, et son pouls s’accélérait dangereusement. Comme si c’était lui qu’on allait chasser.
Il ressemblait à un fauve qui sortait des buissons pour attaquer sa proie. Il avait été efficace, rapide. La première n’était déjà plus qu’un simple cadavre avant même que son corps ne s’écrase sur le sol. Le cri de l’autre avait déchiré l’air avec une rare puissance. Son désespoir avait eu raison d’elle. Il s’en était occupé à l’aide de ses poings, et son visage fini dans le même état que celui du jeune garçon défiguré par Judas un peu plus tôt. C’était déjà fini, mais ça avait été délicieux. Il attrapait le sac du jeune homme en se rapprochant de lui, mimant un visage impressionné. « Tu es diablement efficace. » Et cette lame… Judas approcha simplement son index et son majeur dessus, les glissant sur la partie tranchante. Il s’était coupé, presque volontairement. Le sang coulait un peu, mais il n’en avait que faire ; une simple égratignure. « Tu viens de faire ton entrée sur le podium de mes tueurs favoris de l’île. » ajoutait-il, un fin sourire naissant au bord des lèvres.
Elles étaient là, au sol, mortes. Il s’en approchait, levant le corps de celle qui avait périe par le sabre d’une main, la tête pendante en arrière. « Tu n’aurais pas aimé l’égorgé ? » Il aurait voulu voir ça. Sa copine aurait hurlé sans doute plus fort. Il relâchait son corps avant de revenir vers Nôei, attrapa son poignet pour l’inviter à reprendre leur route, le lâchant quelques secondes plus tard. « Tu veux une cigarette ? Des cookies ? Une sucette ? Un coup de déodorant ? » L’idée était de le détendre un peu après sa petite partie de sport. Ça avait été très sympathique, certes. Mais Judas ne pouvait pas se passer des plaisirs simples que pouvait offrir la vie… Ou les organisateurs de ce jeu. « On va se détendre un moment plus loin, tu veux ? » Contre un arbre épais, par exemple. |
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| Dim 19 Nov - 17:59 | |
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Chaque jour qui passait, Nôei changeait. Au fil de ses rencontres, qu’il tue les personnes ou non, Nôei devenait une toute autre personne, un tout autre homme. Il se rappelait encore, au tout début de son arrivée sur cette île de jeu grandeur nature, la faim qui avait tiraillé son estomac durant de nombreux jours. C’était cela, dans un premier temps, qui avait mué sa volonté de survivre à ses adversaires, puis de s’en amuser. Hormis un petit poisson partagé avec un autre joueur, le Japonais n’avait rien déniché de très convaincant, ni dans les environs, ni sur les joueurs qu’il avait abattus. Alors, finalement, son corps avait fini par s’y faire et s’adapter à cette nouvelle condition. Aujourd’hui, trouver de la nourriture était bien le dernier des soucis de Nôei, plutôt à la recherche de potentielles victimes. Le jeu avait pris une tournure complètement différente pour lui et il ne semblait pas être le seul. Un sourire échangé avec Judas, Nôei sut qu’il n’avait pas démenti quant à ses capacités de tueur. A son tour, il avait sévi sur l’île, tuant ce duo de jeunes filles sans le moindre scrupule, juste amusé à l’idée de prouver ses paroles à son interlocuteur qui l’avait auparavant vraiment épaté. Qu’étaient-ils devenus, tous les deux ? Des hommes qui se battaient pour un but bien précis. Des hommes qui ne laisseraient sa place à personne d’autre ; et cela les faisait rire. Nôei remit donc son sac sur son dos que lui rendit Judas, le fixant par la suite apprécier davantage la scène de meurtre qui s’était précédemment déroulée devant ses yeux écarquillés. Le blond décoloré ne put s’empêcher de lâcher un petit rire amusé en le voyant s’approcher de la lame de son sabre, la testant du bout des doigts comme pour s’assurer qu’elle était bel et bien réelle. C’était l’arme préférée de Nôei, qu’il avait troqué, pour ne pas dire dérobé avec entourloupe, à un joueur bien trop idiot.
« Je me demande si la compétition est serrée, en-dehors de nous deux », répondit-il lorsque Judas lui déclara qu’il venait de monter sur le podium de ses tueurs favoris.
Revenant vers son sabre pour essuyer la lame sur le vêtement de l’étudiante qui avait péri sous ce coup, son vis-à-vis lui demanda s’il n’aurait pas mieux apprécié l’égorger. Nôei réfléchit quelques secondes et il était vrai que cette possibilité-là lui aurait peut-être tout aussi plu.
« J’ai déjà égorgé d’autres joueurs, j’avais envie de tenter autre chose, dit-il en haussant les épaules, mais j’avoue que pour le spectacle, cela t’aurait peut-être plus impressionné, non ? »
Le joueur vert se tourna vers Judas pour lui adresser un large sourire tout en rangeant son arme dans son fourreau et reprendre la marche avec lui, sans plus se formaliser que cela de l’état dans lequel ils laissaient les deux joueuses. De toute façon, le gouvernement finirait par venir récupérer les corps pour les rendre à leurs parents, à quoi bon s’attarder ? Puis, sans doute, la zone deviendrait très vite interdite, alors à moins de vouloir voir leurs colliers exploser, hors de question de demeurer dans les environs plus longtemps. Une dizaine de minutes plus tard, ils dénichèrent un coin où se poser et Nôei accepta avec plaisir une cigarette. Lui ne devait en avoir plus que deux ou trois dans son paquet, c’était quelque chose qui lui manquait sans doute encore plus que la nourriture – à ce niveau du jeu. Il tira une latte de cette cigarette en fermant à demi les paupières, sentant son corps se détendre suite aux efforts qu’il venait de faire pour abattre ses ennemis.
« Alors, Judas, tu es ici depuis combien de temps ? l’interrogea-t-il finalement en venant s’accroupir face à lui. Cette cigarette est juste parfaite ! » ajouta-t-il ensuite comme pour le remercier.
Une cigarette après un double meurtre… C’était presque aussi bon qu’après une partie de jambes en l’air ! Presque. Avec davantage de fierté tout de même qu'après avoir couché avec quelqu'un.
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Al Baghdadi Judas
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Avatar : Lee Jun Ki
Statut RP : Indisponible
Pseudo : Venom
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Activité RP : 1
| Ven 22 Déc - 20:42 | |
| Il n’aurait pas perdu sa journée inutilement maintenant qu’il était tombé sur Nôei. Aah, sacré Nôei… Il devait être le seul sur cette foutue île à se demander ce qui aurait pu impressionner Judas. Globalement, la moitié des gens ici devaient passer leur temps à l’éviter sagement, pendant que l’autre moitié ne connait même pas son existence. Puis il y avait Nôei, cet inconscient qui était venu à lui, avec ses gros sabots et son arme. Et avec lequel il était en train de partager un instant cigarette, comme on partagerait le pain entre amis.
« Je pense honnêtement qu’on ne doit pas être les plus gros tueurs de l’île. » Répondait-il à la première question du décoloré. En laissant un long fil de fumée s’échapper d’entre ses lèvres, il ajoutait, le sourire aux lèvres. « Mais le nombre ne peut qu’augmenter. C’est la bonne nouvelle. » Il reportait son attention sur son compagnon d’un instant en le questionnant, air de rien. « Combien de personnes mortes tu as sur ta liste ? » En l’ayant vu s’élancer et ôter la vie de deux jeunes et innocentes jeunes femmes. Alors sans doute qu’il devait avoir déjà un sacré palmarès…
L‘instant était agréable, et c’était même assez surprenant, vu le temps, et vu l’endroit. Surtout l’endroit en fin de compte… Judas n’aurait jamais cru se retrouver là. Il n’avait pas non plus décidé de repartir, ni même de survivre… Il survivait juste parce qu’il était plus fort que ceux qu’il affrontait. Mais il pouvait tout aussi bien se faire pourchasser… Est-ce qu’il aimerait que ça arrive ? Il fronçait les sourcils en regardant devant lui, pensif. « Je pense que j’aime assez l’idée d’égorger des gens, mais j’aimerai mourir d’une autre façon si ça devait arriver. Quelque chose de… Plus glorieux, tu vois ? » Il reportait son attention sur Nôei en levant les sourcils. Aah oui, il aimerait mourir autrement. En se brisant tous les os dans une horrible chute en tentant d’échapper à quelqu’un, en finissant par tomber sur un animal sauvage affamé… S’il y avait encore des animaux d’ailleurs ! Est-ce qu’il y avait seulement autre chose que des étudiants sur cette île de la mort ? Il finirait par découvrir la réponse, mais bon… Pas sûr qu’elle lui plaise.
Après ses nombreuses interrogations et constatations, il décidait de répondre à son camarade d’un instant. « Je suis de la seconde vague. Et toi ? » Il devait être là depuis un moment selon lui. Arf, il ne faisait que deviner après tout… Peut-être qu’il était fraîchement arrivé hein ! Et ça ne voulait rien dire dans le fond ; il avait vu des gens fraichement arrivés se débrouiller bien mieux que des gens de la classe originelle… Lui-même dans le fond, à part tuer quelques personnes, n’avait pas vraiment avancé sur son compte. Il lâchait un long soupire, très lasse d’un coup, comme si le poids des malheurs du monde se retrouvait sur ses pauvres épaules. « Tu penses qu’on va rentrer chez nous en fait ? Ou alors, non, plutôt : tu espères rentrer chez toi ? » Il lui posait la question très franchement, parce que lui-même ne savait pas vraiment ce qu’il voulait… Il profitait de sa présence sur l’île pour pouvoir faire la misère à chaque être humain qui passait. Mais s’il rentrait, il aurait sans doute des soucis. Et comment vivre après une expérience comme celle-ci ? Comment vivre civilement alors que le droit et le bonheur de tué a été acquis ? Tout ça lui donnait mal à la tête. Il secouait le visage un instant pour tenter de penser à autre chose. |
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